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50 ans après Apollo 11, trois astronautes décollent pour l'ISS

Un Américain, un Italien et un Russe se sont envolés pour la Station spatiale internationale (ISS) lors d'un vol coïncidant avec les célébrations du 50e anniversaire de l'alunissage historique de la mission Apollo 11.

Andrew Morgan, Alexander Skvortsov et Luca Parmitano ont décollé à 16 h 28 GMT du cosmodrome de Baïkonour au Kazakhstan.
Andrew Morgan, Alexander Skvortsov et Luca Parmitano ont décollé à 16 h 28 GMT du cosmodrome de Baïkonour au Kazakhstan. (Kirill KUDRYAVTSEV/AFP)

Par Les Echos

Publié le 20 juil. 2019 à 19:12Mis à jour le 22 juil. 2019 à 09:33

Pourquoi tout le monde veut remarcher sur la Lune ?

Le symbole est fort : Alexander Skvortsov de l'agence russe Roskosmos, Andrew Morgan de la NASA et Luca Parmitano de l'Agence spatiale européenne (ESA) ont décollé samedi 20 juillet à 16 h 28 GMT (22 h 28 heure locale) du cosmodrome de Baïkonour au Kazakhstan.

Cette mission programmée le 20 juillet correspond jour pour jour aux premières foulées sur la Lune des astronautes américains Neil Armstrong et Buzz Aldrin en 1969.

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Des trois voyageurs partant pour l'ISS, seul le Russe Skvortsov, 53 ans, était né lors de cet événement planétaire qui marqua la victoire des Etats-Unis sur l'URSS dans la course à l'espace.

Avec deux missions à bord de la station à son actif, ce cosmonaute expérimenté sera le commandant du vol partant des steppes kazakhes et devant durer six heures.

Alors que l'Américain Andrew Morgan s'envole pour la première fois, Luca Parmitano a lui déjà séjourné 166 jours sur l'ISS en 2013. Lors de cette mission, il était devenu le premier Italien à réaliser une sortie dans l'espace.

Toujours concurrents 50 ans après

Cinq décennies après Apollo 11, la Russie et l'Occident sont toujours concurrents dans le développement aérospatial mais, à bord de l'ISS, l'accent est mis sur la coopération depuis son lancement en 1998.

De son côté, le président américain Donald Trump a ordonné à la NASA d'envoyer à nouveau des humains sur la Lune au plus tard en 2024, comme étape préalable à une mission vers Mars.

Baptisé Artemis, cet ambitieux projet marquerait le premier retour sur le satellite terrestre depuis 1972. Certains experts jugent toutefois ce délai irréaliste étant donné les contraintes budgétaires de l'agence spatiale américaine et les retards de développement de la nouvelle génération de fusées et d'équipements nécessaires.

Depuis 2011, les fusées russes sont les seules capables d'envoyer des équipages vers l'ISS. Mais l'échec d'un lancement en octobre 2018, les scandales de corruption au sein de l'agence russe Roskosmos et la compétition de l'entreprise SpaceX du milliardaire Elon Musk mettent en péril cette exclusivité.

Début juin, la NASA a indiqué qu'elle organiserait pour la première fois des voyages touristiques à bord de l'ISS opérés par Boeing et SpaceX. Prix estimé d'un séjour de 30 jours : 58 millions de dollars par passager.

La Russie a déjà envoyé sept touristes vers la station et prévoit, selon Roskosmos, de reprendre ces expéditions à partir de 2021. Un accord en ce sens a été signé au début de l'année entre l'agence spatiale russe et l'entreprise américaine Space Adventures.

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