Roberto Alagna sort « Le chanteur », son premier album dédié à la chanson française

Simon Fowler

Roberto Alagna a décidé de rendre hommage à la chanson française dans son nouvel album « Le chanteur » qui sortira le 23 octobre. De Serge Lama à Joséphine Baker en passant par Enrico Macias ou Tino Rossi, le ténor reprend des airs populaires qui ont marqué l’histoire de la variété française.

Roberto Alagna sera Al Capone dans une comédie musicale en 2022

Infatigable Roberto Alagna qui a multiplié les prestations pendant et après le confinement. On l’a vu chanter seul ou en duo avec son épouse, la soprano Aleksandra Kurzak, lors de concerts virtuels ou à distance, enregistrer pour des opérations caritatives et même travailler à la comédie musicale « Capone et les Incorruptibles » dans laquelle il jouera sur scène le rôle principal en janvier 2022. Comme si ça ne suffisait pas, l’hyperactif ténor s’est lancé dans l’enregistrement d’un album entièrement consacré à des reprises ou des adaptations de chansons françaises qui sortira le 23 octobre.

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Dans cet album intitulé « Le chanteur », entre swing, jazz, jazz manouche, lamento, valse ou tango, on retrouvera de grands succès de la variété française (ou francophone) mais pas seulement, comme le précise Roberto Alagna « C’est la première fois que je réalise un album entièrement dédié à la chanson française (…) avec une nuance. En filigrane dans ce répertoire, j’ai voulu mettre en lumière toute la richesse des genres et des influences musicales plus ou moins lointaines, qui font désormais partie intégrante de l’identité et du patrimoine musical français ».

Roberto Alagna rend hommage à Tino Rossi et Django Reinhardt

Entouré de ses fidèles musiciens, dont le guitariste Jean-Félix Lalanne et le pianiste Yvan Cassar (producteur et co-arrangeur de l’album), il interprète des chansons incontournables comme « Le chanteur » de Serge Lama, « La chanson des vieux amants » de Jacques Brel, « Les feuilles mortes » de Prévert et Cosma, qu’avait sublimée Yves Montand notamment, « J’attendrai » de Rina Ketty, déjà reprise par Dalida, ou « Mon pot’ le gitan » (Montand, Mouloudji) qui avait été écrite en hommage à Django Reinhardt. Le guitariste manouche que Roberto Alagna célèbre en interprétant une version chantée de son célèbre « Nuages ».

 

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D’autres chansons moins connues intègrent l’album comme « Il pleut sur la route » qu’avait chantée Tino Rossi, « C’est un mauvais garçon » d’Henri Garat ou « Mayari », chanson d’inspiration sud-américaine interprétée dans les années 30 par Joséphine Baker, que le ténor interprète accompagné de sa fille aînée Ornella. Un esprit de famille qu’on retrouve tout au long de l’album puisque Malèna, l’autre fille de Roberto Alagna, et sa femme Aleksandra Kurzak participent à 3 autres morceaux.

Philippe Gault

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