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Au plus fort de la crise, la clientèle aisée a choisi d'investir plutôt que vendre 

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Les clients des banques privées ont vite compris l'opportunité d'acheter des actions décotées, facilement accessibles en ligne. Les banques privées ont déployé un arsenal d'outils à distance pour conserver le lien de proximité.

Les banques privées ont démultiplié les contacts virtuels pour maintenir la proximité avec leurs clients.
Les banques privées ont démultiplié les contacts virtuels pour maintenir la proximité avec leurs clients. (Photo Charles Platiau/Reuters)

Par Éric Benhamou

Publié le 26 mai 2020 à 18:26Mis à jour le 27 mai 2020 à 11:14

Le calme dans la tempête. Contrairement aux crises précédentes, y compris lors de la violente correction des marchés de fin 2018, la clientèle bancaire aisée ou fortunée s'est vite ressaisie, passé le choc de l'annonce du confinement. « Beaucoup de clients se sont posé les premiers jours la question de la survie du système capitaliste ou tout simplement celle de savoir comment ils pourraient continuer à vivre comme avant », confie un conseiller en gestion de patrimoine. Mais, précise-t-il aussitôt, « ils ont très vite réagi, et plutôt bien ».

« Les clients ont fait preuve de sang-froid », confirme Nicolas Hubert, directeur général de Milleis Banque. De son côté, Xavier Miravete, président de Fipagest, un cabinet en gestion de patrimoine, raconte la séquence : « Les clients se sont avant tout préoccupés de leur santé et de celle de leurs proches, puis de leur situation professionnelle. Et passés ces quinze premiers jours, ils se sont intéressés à leurs placements alors que les marchés entamaient un rebond ».

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