Worldline : une machine pour miser sur la disparition annoncée de l’argent liquide Contenu réservé aux abonnés
Contenu réservé aux abonnés
Après une très belle performance boursière en 2020, Worldline fait du surplace. Attendue par les investisseurs, la cession des terminaux de paiement hérités du rachat d’Ingenico Group pourrait relancer l’action.
Ancienne filiale d’Atos, Worldline fait partie de ces acteurs de l’ombre. Le grand public a recours à ses services sans le savoir. Les règlements effectués avec PayPal ou sur l’application Uber, par exemple, passent par les centres de traitement du géant français des paiements. Grâce au rachat d’Ingenico Group en 2020, Worldline est devenu le numéro quatre mondial sur le marché des solutions de paiement numérique et le premier acteur en Europe, avec 15 % de part de marché. Worldline a aussi doublé de taille dans le métier des services de paiement aux commerçants, qui représente près de la moitié de son chiffre d’affaires.
Depuis son introduction en Bourse en juin 2014, le groupe a vu sa capitalisation boursière passer de 2 milliards d’euros à l’époque à environ 23 milliards aujourd’hui, une multiplication par plus de dix en sept ans. Le chiffre d’affaires, de 1 milliard d’euros en 2014, a atteint 2,7 milliards en 2020 et dépasse même 5 milliards en pro forma.
Ce contenu est réservé aux abonnés