Face aux fins de mois difficiles, le prêt sur gage est en augmentation, ce qu’on appelait autrefois « le clou » , « mont-de-piété », ou « ma tante » pour le Crédit Municipal. Ouest France nous indique que les Français y reviennent en raison de l’inflation.
Certains font des prêts sur gage pour acheter un sandwich ou un paquet de cigarettes
Le prêt sur gage a progressé de 10 % depuis janvier sur toute la France, 17 % à l’agence de Rennes. On y croise des clients dans le besoin, et depuis quelques mois des chefs d’entreprise, explique Ouest France. Le montant prêté correspond à 50 à 70 % de la valeur de l’objet qu’on y met en gage : antiquité, vélo, smartphone, bijou. Et les raisons qui vous conduisent au clou viennent rappeler que la facture énergétique augmente : une chaudière qui tombe en panne, une facture EDF au montant plus élevé que prévu ou une panne de voiture. Mais certains font des prêts pour un sandwich ou un paquet de cigarettes, observe Ouest France.
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La une de Ouest-France et ces Français fauchés qui vont au clou, comparé à la une de Libération ou de La Croix sur l’urgence de la transition énergétique, voilà qui ressuscite le débat entre fin du monde et fin de mois difficile. Deux exemples dans les journaux ce matin. En une du Figaro Economie et des Echos : les déboires du nucléaire français qui font flamber le prix de l’électricité ou l’obligation du contrôle technique pour les deux-roues. Dans les deux cas, il faut choisir entre frapper les Français au portefeuille ou bien renoncer à la transition écologique.
David Abiker
