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La BCE devrait observer une pause dans sa politique monétaire

La réunion de la Banque centrale européenne ne devrait pas donner lieu à de nouvelles annonces, après l’important réajustement des instruments de politique monétaire décidé en décembre.

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La BCE devrait observer une pause dans sa politique monétaire | Crédits photo : European Central Bank / CC BY-NC-ND 2.0 (European Central Bank / CC BY-NC-ND 2.0)
Publié le 20 janv. 2021 à 15:55

« La BCE est en pilotage automatique », résume Konstantin Veit, Portfolio Manager European Rates chez Pimco. En décembre, l’institution monétaire avait dégainé un arsenal de mesures pour permettre à la zone euro d’absorber le choc de la pandémie. Le programme d’achat de dettes a augmenté de 500 milliards d'euros, portant l’enveloppe totale à 1.850 milliards d'euros, et la durée de l’intervention de la BCE a été prolongé de neuf mois, de juin 2021 à mars 2022. Ce jeudi, il n’y a donc pas grand-chose à attendre de l’institution dirigée par Christine Lagarde. Le renforcement des mesures sanitaires dans de nombreux pays va la pousser à conserver un ton très accommodant, d’autant que de nouvelles restrictions ne sont pas exclues sur le Vieux Continent. Les chefs d’Etat et de gouvernement de l’UE doivent en débattre, ce jeudi, dans le cadre d’une visio-conférence sur la « coordination de la réaction face à la crise provoquée par la pandémie ». Ils se pencheront aussi sur la question d’un éventuel passeport vaccinal à l’échelle européenne.

« [La BCE] surveillera l’évolution des conditions macroéconomiques au cours des prochains mois et réagira à tout resserrement significatif des conditions de financement avec le programme d’achat d’urgence en cas de pandémie (PEPP), conformément à son cadre de contrôle de la courbe des taux », poursuit Konstantin Veit. Au Japon, la Banque centrale (BoJ) devrait, elle aussi, opter pour le statu quo.

Trois publications de résultats au sein du Dow Jones

Sur un plan purement statistique, les opérateurs jetteront un œil sur l’indice de confiance du consommateur de la zone euro en janvier (consensus : -15, contre -13,9 en décembre), les estimations du déficit public et de la dette publique du troisième trimestre, toujours dans la zone euro. En France, l’enquête de conjoncture de janvier dans l’industrie, le commerce et les services sera publiée avant l’ouverture des marchés financiers.

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Aux Etats-Unis, la séance de Bourse, la première de l’ère Biden, sera placée sous le signe des statistiques, avec la publication des permis de construire et mises en chantier au mois de décembre (consensus respectif : -2% à 1,6 million d’unités en rythme annualisé et +0,8% à 1,56 million), les demandes d’allocation au chômage pour la semaine achevée le 16 janvier (consensus : 923.000) et l’enquête de la Réserve fédérale de Philadelphie de janvier (consensus : 11,3 contre 9,1).

Les opérateurs seront également sensibles aux publications des résultats du quatrième trimestre de trois composantes du Dow Jones : IBM, Intel Corp et Travelers Companies. En France, Getlink, Mauna Kea Technologies, Seb, Soitec et Vetoquinol publieront leur chiffre d’affaires annuel.

C.P.

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