Voltalia dispose de revenus assurés et sécurisés sur longue durée Contenu réservé aux abonnés
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Parmi les entreprises qui devraient passer entre les gouttes de la crise sans trop se faire éclabousser, Voltalia a rappelé ses atouts, lundi, à l’occasion de ses résultats 2019, et a confirmé ses objectifs de court et de moyen termes.
Parmi les entreprises qui devraient passer entre les gouttes de la crise sans trop se faire éclabousser, Voltalia a rappelé ses atouts, lundi, à l'occasion de ses résultats 2019, et a confirmé ses objectifs de court et de moyen termes. Pour 2020, le producteur d'électricité d'origine renouvelable prévoit toujours un Ebitda (excédent brut d'exploitation) de 160 à 180 millions d'euros et une puissance installée de 1 gigawatt (GW) pour ses centrales. A ce stade, le parc en exploitation représente une capacité de 717 mégawatts (MW), en augmentation par rapport aux 524 MW de fin 2018. Ces centrales nouvelles ou plus anciennes « correspondent à un Ebitda de 111 millions, et de 180 millions avec 508 MW en construction », a précisé Sébastien Clerc, directeur général de Voltalia. Les chantiers, pour l'instant, continuent comme prévu. Ces montants, de plus, n'intègrent pas le résultat dégagé par les services d'exploitation-maintenance pour compte de tiers, dont l'Ebitda est passé de 6,7 à 10 millions en 2019. La marche d'escalier peut paraître haute, cependant, par rapport à l'Ebitda de 65,1 millions dégagé l'an dernier, pour un chiffre d'affaires de 175,5 millions. D'autant qu'il a baissé de près de 15 %, entre des vents moins porteurs pour l'éolien et des contrats exceptionnels de vente d'électricité à prix fort sur le marché de gros, en 2018, au Brésil. L'analyste de Portzamparc, de son côté, pointe le risque d'un real brésilien faible pour les objectifs, tout en estimant qu'il pourrait être compensé par des cessions partielles de projets à des investisseurs.
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