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La cote de popularité de Macron continue de reculer

Elle a baissé de 5 points en septembre pour atteindre 29 %, son plus bas niveau depuis le début du quinquennat, selon un sondage Ifop pour le « Journal du Dimanche ».

Seules 29 % des personnes interrogées se disent « satisfaites » du président de la République, contre 34 % en août, selon un sondage Ifop pour le « JDD »
Seules 29 % des personnes interrogées se disent « satisfaites » du président de la République, contre 34 % en août, selon un sondage Ifop pour le « JDD » (SIPA)

Par Les Echos

Publié le 23 sept. 2018 à 16:51

Démission de Nicolas Hulot, ralentissement de la croissance, affaire Benalla… la rentrée difficile de l'exécutif pèse sur la popularité du chef de l'Etat et de son Premier ministre.

Un sondage Ifop dans le « Journal du Dimanche » confirme cette tendance : Emmanuel Macron enregistre une nouvelle chute de cinq points de sa cote de popularité, similaire à celle du mois précédent. Seules 29 % des personnes interrogées se disent ainsi « satisfaites » du président de la République, contre 34 % à la fin du mois d'août et 39 % il y a deux mois.

Il s'agit du score le plus bas depuis le début du quinquennat. Le contraste est d'ailleurs vif avec les premiers mois de sa présidence, lorsqu'Emmanuel Macron avait atteint ses meilleurs scores : en mai et juin 2017, respectivement 62 % et 64 % des sondés se disaient « satisfaits ».

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Comparé à ses deux prédécesseurs, le chef de l'Etat fait mieux que François Hollande au même moment de son mandat (23 % de « satisfaits ») mais moins bien que Nicolas Sarkozy (37 %).

Le Premier ministre Edouard Philippe atteint lui aussi son plus bas niveau depuis le début du quinquennat : il perd six points avec 34 % de « satisfaits » contre 40 % en août, selon ce sondage.

Gains de pouvoir d'achat en 2019

Le budget 2019, qui sera présenté lundi, abîmera-t-il un peu plus la popularité du président et du chef de gouvernement ? Le projet de loi de Finances doit en effet concilier promesses d'Emmanuel Macron et maîtrise des dépenses publiques, dans un contexte d'essoufflement de la croissance.

Mais l'exécutif espère l'effet contraire, en qui sera présenté lundi qu'il estime à 6 milliards d'euros, après une année nulle. Sont notamment attendues la deuxième vague de baisse des cotisations salariales pour les actifs et la suppression d'un premier tiers de la taxe d'habitation.

D'après une étude de l'OFCE, un think tank classé à gauche, les mesures gouvernementales devraient bien représenter un gain de pouvoir d'achat pour les ménages en 2019, mais d'un montant inférieur à celui avancé par le gouvernement, de l'ordre de 3,5 milliards d'euros.

Les Echos

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