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Trafic d’antiquités : une rare épée ibérique pré-romaine saisie par la police espagnole

Trafic d’antiquités : une rare épée ibérique pré-romaine saisie par la police espagnole
Ce type d’arme blanche ibérique utilisé du Ve au Ier siècle av. J.-C. se nomme « falcata ». ©DR/Police nationale espagnole

Une épée ibérique pré-romaine a été récupérée par la police espagnole avant qu’elle ne soit illégalement vendue sur internet. Fait rare : alors que la plupart des armes de cet ordre étaient délibérément abîmées avant d’être enterrées avec leur propriétaire, celle-ci se trouve en parfait état.

Il y a une semaine, la police espagnole a annoncé avoir saisi une rare épée ibérique de l’époque pré-romaine vieille d’au moins 2000 ans (elle a été datée entre le IIIe et le Ier siècle av. J.-C.), alors que la personne qui la possédait tentait de la vendre illégalement sur internet. Nommé « falcata », ce type d’arme blanche ibérique utilisé du Ve au Ier siècle av. J.-C. se caractérise d’après le Musée de l’Armée par « sa forme, qui rappelle une faucille, et [ses] […] dimensions relativement réduites […] reprises plus tard par le glaive romain ». Fait très rare : celle-ci se trouve en parfait état, alors que la plupart étaient volontairement altérées avant d’être enterrées avec leur propriétaire.

Une exceptionnelle conservation

Le très bon état de conservation de cette épée est particulièrement rare. Les « falcatas » étaient des armes personnelles : elles étaient donc traditionnellement enterrées avec leur propriétaire, mais non sans avoir été intentionnellement abîmées, afin de ne pas être volées et réutilisées par autrui. D’après la police, le fait que cette arme soit intacte « augmente considérablement sa valeur ».

La police espagnole a saisi une rare épée ibérique de l’époque pré-romaine vieille d’au moins 2000 ans. ©DR/Police nationale espagnole

La police espagnole a saisi une rare épée ibérique de l’époque pré-romaine vieille d’au moins 2000 ans. ©DR/Police nationale espagnole

Une saisie grâce aux réseaux sociaux

C’est sur un célèbre réseau social que la police a trouvé la trace de cette épée, entre les mains d’un pilleur : « à la suite d’efforts variés pour confirmer l’existence de cette pièce archéologique, déterminer sa localisation et la retrouver, les enquêteurs ont pu coincer la personne qui l’avait mise en vente, qui s’est avérée être un citoyen espagnol vivant dans la province andalouse de Jaén ». Les policiers ont également saisi 202 autres pièces archéologiques, dont des têtes de flèche, des bijoux et des fragments de céramique.

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