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Récit

Coronavirus : « Il ne faut pas rajouter de l'angoisse à l'angoisse… » 

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CHRONIQUE DU VIRUS Fabio Ferrari est le fondateur de Symbio, une start-up spécialisée dans les piles à hydrogène pour véhicules, qu'il continue à diriger depuis qu'elle a été rachetée à 50/50 par Michelin et Faurecia l'an dernier. Il raconte comment il a confiné ses équipes avant même que ce soit obligatoire, et comment s'organise aujourd'hui en douceur la reprise du travail.

Fabio Ferrari.
Fabio Ferrari. (Dessin Kim Roselier)

Par Anne Feitz

Publié le 5 avr. 2020 à 10:50
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« Je n'ai pas hésité cinq minutes. J'ai compris très vite la gravité de ce qui s'était passé en Chine et de ce qui se passait en Italie, ma première préoccupation a été de mettre tout le monde en sécurité. C'était pour moi une évidence. Dès le jeudi précédant l'annonce du gouvernement, j'ai convoqué un comité de direction, et nous avons décidé d'organiser la fermeture de nos sites et de passer l'essentiel des salariés en télétravail.

Nous avons deux activités qui ne peuvent pas être effectuées à distance : la production et les bancs de test. Nous avons arrêté la première, ce qui a placé environ 10 % de nos 200 salariés en chômage technique. Et les gens des bancs de test sont passés sur des travaux de back-office, le temps de mettre en place une nouvelle organisation du travail.

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