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Le Cac 40 enchaîne huit semaines de hausse d’affilée, du jamais vu depuis 2013

Malgré un léger repli vendredi, la Bourse de Paris a aligné une huitième semaine de hausse d’affilée et inscrit un nouveau pic annuel. Les tensions politiques internationales continuent d’inquiéter les investisseurs.

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Le Cac 40 repart de l'avant en fin de matinée avec l'arricvée à échances de certains contrats de futures et options en Europe, les volumes se gonflent (Trois soricères) (FactSet)
Publié le 18 mai 2018 à 09:13Mis à jour le 18 mai 2018 à 17:45

Cette semaine de Bourse n’a pas été particulièrement spectaculaire ; le Cac 40 a gagné à peine plus de 1% en cinq séances aux variations modérées (hormis jeudi) et aux volumes d’échanges restreints, si l’on exclut un effet technique lié à l’expiration de contrats (journée des « trois sorcières ») vendredi. Elle s’ajoute malgré tout aux sept semaines précédentes pendant lesquelles le Cac 40 a gagné du terrain, pour former la série de progressions hebdomadaires la plus longue depuis l’été 2013.

Entre le 26 mars et le 18 mai 2018, le Cac 40 a gagné 521 points, soit 10,2%, dépassé le seuil des 5.600 points pour la première fois depuis tout début 2008, et inscrit un nouveau pic annuel à 5.643,15 points. Ce record a été inscrit vendredi midi, pendant cette journée des « trois sorcières », alors que l’arrivée à échéance de trois familles de contrats a déclenché un sursaut technique des actions françaises.

Des tensions politiques en Italie, aux Etats-Unis et en Chine

L’indice français a toutefois terminé la séance sur une note timide, vendredi, malgré un repli de l’euro sous les 1,18 dollar qui lui est théoriquement bénéfique. Affecté par les tensions politiques en Italie, où un accord définitif en vue de la formation d’un gouvernement de coalition entre les partis antisystèmes de la Ligue et du M5S semble avoir été trouvé, le Cac 40 a cédé 0,13%, à 5.614,51 points, dans des volumes d’échanges gonflés par les « trois sorcières » : 5,4 milliards d’euros. Londres et Francfort ont également cédé du terrain.

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La prudence était également palpable à New York vendredi, entre autres sur fond de pessimisme du président Donald Trump quant à une issue favorable des négociations commerciales avec la Chine, qui ont repris hier et se poursuivent aujourd’hui. La Chine compte néanmoins proposer une nouvelle fois d’importer davantage des Etats-Unis pour faire avancer les discussions, sans pour autant accéder à la demande de l’administration américaine d’aboutir à un montant de 200 milliards de dollars de réduction du déficit commercial entre les deux pays.

Ubisoft inscrit un nouveau record historique

Du côté des valeurs, Vivendi a confirmé jeudi soir avoir entamé les travaux exploratoires en vue d’une évolution du capital de sa filiale de musique UMG. Le groupe de médias a également fait part d’un chiffre d’affaires en petite hausse de 3% à données comparables. Raymond James est passé de « achat fort » à « surperformance » vendredi.

Natixis a dévoilé une hausse de 15% de son bénéfice net au premier trimestre jeudi soir, les activités de la banque dans la gestion d'actifs et les services financiers spécialisés ayant permis de compenser la contraction des revenus dans les activités de marché.

Ubisoft a signé un nouveau record historique après avoir dégagé une rentabilité record en 2017-2018 grâce au succès de ses jeux phare Assassin’s Creed et Far Cry et confirmé ses objectifs pour le nouvel exercice malgré des lancements qui seront moins nombreux.

Vallourec a nettement reculé vendredi, après avoir annoncé une nouvelle perte au premier trimestre. Le spécialiste des tubes sans soudure pour l’industrie pétrolière se veut néanmoins plus confiant à partir du second semestre, se basant sur la hausse des cours du pétrole et l'accélération de l'activité de forage aux Etats-Unis. Pas suffisant pour la Bourse.

Enfin, ADP figurait parmi les plus fortes baisses de la séance, vendredi. Selon Les Echos, le texte du projet de loi Pacte transmis pour avis au Conseil d'Etat ne comporte pas de dispositions visant à autoriser d'éventuelles privatisations.

VB

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