Vers un apaisement des relations entre banques et acteurs « crypto » Contenu réservé aux abonnés
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Perçues comme des produits à risques, les cryptomonnaies peinent toujours à séduire les banques françaises. Les gendarmes financiers ont créé un groupe de travail regroupant les acteurs bancaires et « crypto » pour mettre à plat les problématiques autour de l'arrivée de ces actifs en France.
Par Timothée Talbi
Et si la crise du coronavirus avait permis de réconcilier les banques et les professionnels des cryptomonnaies ? Avec la limitation des jeux et des paris sportifs, le confinement a en effet été l'occasion d'un nouvel engouement pour le bitcoin et autres Ethereum en France. « On n'est plus à l'époque où les cryptomonnaies étaient marginalisées. Aujourd'hui, on estime que 6,7 % de la population française a déjà investi dedans », évoque David Bustany, cofondateur de Bitcoin Avenue, agence spécialisée dans l'investissement en cryptomonnaies. Les gendarmes financiers ont décidé de profiter de cet engouement pour continuer à apaiser les relations entre les banques françaises et les acteurs « crypto ».
L'Autorité des marchés financiers (AMF) et l'Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) ont lancé un groupe de travail qui réunit depuis juin des établissements bancaires, des prestataires de services en actifs numériques et des consommateurs. « Il y a un dialogue à établir entre les deux mondes afin d'améliorer la compréhension des enjeux techniques et réglementaires des différents acteurs, ainsi que des risques liés au blanchiment de capitaux et au financement du terrorisme », insiste Olivier Fliche, directeur du pôle fintech et innovation de l'ACPR.
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