Monet, Renoir, Van Gogh : les 10 plus beaux jardins impressionnistes
Avec l'arrivée des beaux jours, faites une pause artistique au vert avec les impressionnistes. De Claude Monet à Vincent Van Gogh, en passant par Berthe Morisot, retour sur les 10 plus beaux jardins peints par les maîtres de l'impressionnisme.
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Le Bassin aux nymphéas : harmonie verte de Claude Monet
Claude Monet, Le Bassin aux nymphéas : harmonie verte (détail), 1899, huile sur toile, 89 x 93,5 cm, Paris, musée d'Orsay
En 1883, Claude Monet (1840-1926) acquiert une maison rose aux volets verts entourée d'un jardin à Giverny, près de Vernon dans l'Eure. Il entretient le jardin et crée dix ans plus tard un « jardin d'eau » avec son iconique bassin de nymphéas qu'il peint jusqu'à la fin de ses jours.
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Dans le jardin des Mathurins, Pontoise de Camille Pissarro
Camille Pissarro, Dans le jardin des Mathurins, Pontoise (détail), 1877, huile sur toile, 165 x 125 cm, collection particulière
Camille Pissarro (1830-1903) réside de 1872 à 1884 à Pontoise. Il s'attache alors à la diversité des paysages, à la subtilité des couleurs, aux effets de lumière et à la vie simple de la campagne des bords de l'Oise.
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Jardin de Daubigny de Vincent Van Gogh
Vincent Van Gogh, Jardin de Daubigny, 1890, huile sur toile, 53 x 103 cm, Hiroshima Museum of Art
C'est le jardin du peintre Charles-François Daubigny (1817-1878) à Auvers-sur-Oise que Vincent Van Gogh (1853-1890) représente ici. « C'est l'une de mes toiles les plus voulues », écrivait le peintre à son frère Théo le 23 juillet 1890.
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Le Jardin à Bougival de Berthe Morisot
Berthe Morisot, Le Jardin à Bougival (détail), 1884, huile sur toile, 73 x 92 cm, Paris, musée Marmottan Monet
Berthe Morisot (1841-1895) séjourne à Bougival en été, lorsque le parc est fleuri. Avec une touche rapide, l'artiste fait disparaître les détails et dissoudre les formes de sa toile. Les couleurs pastels et lumineuses rappellent celles des oeuvres d'Antoine Watteau (1684-1721) et de François Boucher (1703-1770), que Berthe Morisot copie.
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Le Jeune Jardinier de Frédéric Bazille
Frédéric Bazille, Le Jeune Jardinier, 1866-1867, huile sur toile, 168,9 x 128 cm, Museum of Fine Arts, Houston
Lorsque Frédéric Bazille (1841-1870) part s'installer à Paris en 1862, il rencontre notamment Claude Monet, Auguste Renoir, Edgar Degas, Alfred Sisley, Berthe Morisot et Camille Pissarro. Avec cette oeuvre inachevée, le peintre affirme sa volonté de représenter le monde dans lequel il vit et, plus précisément, les moments simples et agréables de la vie.
Pour décorer la salle à manger de sa propriété du Petit Gennevilliers, Gustave Caillebotte (1848-1894) imagine ce parterre de marguerites. Entre le trompe-l'oeil et le décor peint, ces fleurs resteront inachevées à la mort du peintre.
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Femme dans un jardin de Frederick Carl Frieseke
Frederick Carl Frieseke, Femme dans un jardin (détail), vers 1912, huile sur toile, 81 x 65,4 cm, Chicago, Terra Foundation for American Art, Daniel J. Terra Collection
Frederick Carl Frieseke (1874-1939) est un impressionniste américain. Il voyage en France en 1898 et y réside jusqu'à la fin de sa vie. Vers 1900, il se rend à Giverny et loue dès 1906 une maison adjacente à celle de Claude Monet. Les scènes de jardin sont un des thèmes récurrents qu'il va peindre dès lors.
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Femme avec parasol dans un jardin de Pierre-Auguste Renoir
Pierre-Auguste Renoir, Femme avec parasol dans un jardin, 1875, huile sur toile, 54,5 x 65 cm, musée Thyssen-Bornemisza
Peinte dans le jardin du nouvel atelier d'Auguste Renoir (1841-1919), cette toile impressionniste est faite de minuscules touches de couleur, technique emblématique des impressionnistes.
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Femmes au jardin de Claude Monet
Claude Monet, Femmes au jardin, 1866-1867, huile sur toile, 255 x 205 cm, Paris, musée d'Orsay
Avant Giverny, Claude Monet (1840-1926) louait en banlieue parisienne une propriété où il peignait sur le motif. Dans son compte-rendu du Salon, Émile Zola écrit sur le travail des ombres et de la lumière de l'oeuvre : « Le soleil tombait droit sur les jupes d'une blancheur éclatante ; l'ombre tiède d'un arbre découpait sur les allées, sur les robes ensoleillées, une grande nappe grise. Rien de plus étrange comme effet. Il faut aimer singulièrement son temps pour oser un pareil tour de force, des étoffes coupées en deux par l'ombre et le soleil. »
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Lilas du jardin de l’hôpital de Vincent Van Gogh
Vincent Van Gogh, Lilas du jardin de l'hôpital, 1889, huile sur toile, 73 x 92 cm, Hermitage Museum
C'est au cours de son internement à Saint-Rémy que Vincent Van Gogh (1853-1890) peint ces lilas. Les touches de pinceau fragmentées et les formes vibrantes rappellent l'impressionnisme mais dépasse le mouvement artistique grâce à l'énergie apportée par l'artiste aux lilas foisonnants. La force vivifiante de la nature est mise en lumière à travers le langage pictural de Vincent Van Gogh.