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Chômage partiel : l'Etat se désengage en douceur

A compter du 1 er  juin, l'Etat et l'Unédic ne prendront plus en charge que 60 %, et non plus 70 %, de la rémunération brute des salariés au chômage partiel. L'employeur devra supporter un reste à charge d'un peu moins de 15 %.

A compter du 1er juin, le placement d'un salarié au chômage partiel occasionnera un reste à charge de près de 15 % du brut pour l'employeur au-delà du SMIC.
A compter du 1er juin, le placement d'un salarié au chômage partiel occasionnera un reste à charge de près de 15 % du brut pour l'employeur au-delà du SMIC. (Gilles ROLLE/REA)

Par Alain Ruello

Publié le 25 mai 2020 à 16:51Mis à jour le 25 mai 2020 à 18:49

Le gouvernement a tranché sur l'une des mesures les plus attendues par le monde économique en cette période de déconfinement progressif : les conditions de prise en charge de l'indemnité versée aux salariés placés en chômage partiel. Depuis le confinement, l'Etat et l'Unédic remboursent 100 % de cette indemnité qui porte sur 70 % du brut, ou 84 % du net sans jamais descendre en dessous du SMIC. A compter du 1er juin et sauf pour les entreprises toujours fermées par mesure sanitaire, ils assumeront toujours un remboursement intégral, mais à hauteur de 60 % du brut, a annoncé ce lundi le ministère du Travail, confirmant une information des « Echos ». Pas de changement, en revanche, sur le plafond des rémunérations couvertes, qui reste à 4,5 fois le SMIC.

Sortie en douceur

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