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"J’ai mis 150.000 dollars de côté pour faire un MBA aux US"

Ancien ingénieur dans le secteur pétrolier, Valentin Villalbi, 37 ans, est aujourd’hui “Manager Advisory Services” chez Deloitte à Washington.

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Valentin reconnaît qu'il y a une vrai pression autour de la réussite sur ceux et celles qui investissent dans un MBA. "Si c’était à refaire, j’envisagerais un plan B, au cas où...", analyse-t-il après coup.
Publié le 12 déc. 2017 à 13:57

“J’avais envie de faire un MBA pour rebooster ma carrière et m’ouvrir à d’autres possibilités dans d’autres secteurs. Je voulais quitter le pétrole pour le business, et notamment la finance. J’ai donc choisi de faire un MBA à l’étranger, aux États-Unis.

J’avais déjà travaillé au Brésil et en Algérie. Comme il fallait que je finance moi-même ma formation, je me suis porté volontaire pour m’expatrier pendant deux ans au Nigeria, de quoi mettre suffisamment d’argent de côté. J’avais besoin de 150.000 dollars, 100.000 pour mes frais de scolarité et 50.000 pour vivre sur place pendant deux ans.

J’ai alors décidé de me porter volontaire au sein de mon entreprise pour m’expatrier pendant deux ans au Nigeria, de quoi mettre suffisamment d’argent de côté.

Dès 2007, je me suis renseigné sur les MBA. J’en avais plusieurs en vue mais j’ai choisi l’Université de Georgetown à Washington. Un choix raisonnable parce que son classement était bon et que la formation proposait le meilleur programme pour les affaires internationales. Entré en janvier 2011, j’ai commencé la formation en juillet. J’avais alors 31 ans.

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Le plus difficile a été l’adaptation à un nouveau pays. Il y a d’abord l’aspect administratif avec la demande de visa, une démarche très chronophage. Une fois sur place, il faut se créer un réseau avec les élèves de sa classe, puis se faire connaître auprès des recruteurs.

Néanmoins, j’ai adoré cette expérience ! Ce MBA a été un véritable accélérateur de carrière. La preuve, j’ai réussi à décrocher un poste dans la finance chez Deloitte à Washington. Pourtant, il ne faut pas se le cacher, il y a une vraie pression autour de la réussite. Si c’était à refaire, j’envisagerais un plan B, au cas où... Heureusement que, pour moi, cela a bien marché !”

Propos recueillis par Marina Al Rubaee

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