TOP 5 Edward Elgar (1857-1934) : Les plus beaux morceaux du compositeur anglais

Les Anglais chantent le Land of Hope and Glory d’Elgar comme un hymne national. Pourtant le compositeur a dû patienter jusqu’à plus de 40 ans pour faire pleinement reconnaître son talent. Né d’un père musicien, il apprend cependant la composition en autodidacte. Son concerto pour violoncelle fait aujourd’hui partie des piliers du répertoire. On vous propose (en bas d’article) une sélection de 5 de ses œuvres, à redécouvrir en vidéo.

Elgar grandit dans un milieu mélomane, mais peine à se faire connaître comme compositeur

Son père, William Elgar, joue du violon et mène une triple activité d’organiste à l’église paroissiale, d’accordeur de piano, et de propriétaire d’un magasin de partitions. Le jeune Edward baigne donc dans la musique dès son plus jeune âge. Mais il ne fera jamais d’études au Conservatoire. Le public et les milieux musicaux le considèrent comme un autodidacte, ce qui dans un premier temps constituera un obstacle. De foi catholique dans un pays alors très conservateur et majoritairement anglican, Elgar se sent montré du doigt. Pour vivre, il donne des cours de violon et de piano, dirige un orchestre local et succède à son père au poste d’organiste à Worcester. Mais il épouse en 1889 Caroline Alice Roberts, qui va l’introduire dans les milieux aisés de l’Angleterre victorienne et ainsi dynamisé sa carrière. En guise de cadeau de fiançailles, Elgar lui offre une courte pièce pour violon et piano : Salut d’amour.

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Admirateur de Schumann et Berlioz, influencé par la musique « continentale », Elgar n’en est pas moins considéré comme le plus grand compositeur britannique avec Purcell

Avant son mariage, Elgar voyage en Europe. A Paris, en 1880, il entend Saint-Saëns aux orgues de La Madeleine. A Leipzig, deux ans plus tard, il écoute les œuvres de Schumann, Brahms et Wagner. Non qu’il découvre ces compositeurs, puisqu’il a pu accéder à des partitions dans le magasin de son père, mais il ne les a sans doute pas beaucoup entendu à une époque où l’enregistrement n’existe pas encore. Aussi, lorsqu’il s’installe à Londres avec sa femme, profite-t-il des concerts du Crystal Palace pour écouter de nombreuses œuvres, notamment de Berlioz. A 40 ans, la notoriété d’Elgar est encore faible. Il compose la Sérénade pour cordes et les Danses bavaroises, mais ce sont les Variations Enigma qui vont le propulser au sommet de la gloire. Le public est conquis. Les Pomp and Circumstance confirme ce succès, devenu international. On lui passe même commande d’une œuvre pour le couronnement d’Edouard VII. Ce sera Land of Hope and Glory, une pièce chorale qui emprunte sa mélodie à la partie centrale de la Marche n°1 des Pomp and Circumstance, et que les Anglais considèrent encore aujourd’hui comme leur second hymne national.

 

Sixtine de Gournay

 

1) Pomp et Circumstance, Marche n°1

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2) Concerto pour violoncelle, 1er mouvement (Jacqueline DuPré et Daniel Barenboim)

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3) Variations Enigma, Nimrod (Orchestre Symphonique de Chicago, dirigé par Daniel Barenboim)

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4) Salut d’amour, version pour violon et ensemble de chambre (Daniel Hope, Deutschen Kammerorchesters Berlin)

 

5) Sérénade pour cordes (Orchestre de Chambre du Concertgebouw)

 

 

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