Publicité

Frédéric Oudéa, un patron sous surveillance 

Contenu réservé aux abonnés

Le directeur général de la Société Générale devrait passer sans encombres l'échéance de son renouvellement mardi. Mais la pression est maximale pour qu'il atteigne ses objectifs d'ici à 2020.

Frederic Oudea, directeur générale de Société Générale. 
Frederic Oudea, directeur générale de Société Générale. (Pascal SITTLER/REA)

Par Sharon Wajsbrot

Publié le 20 mai 2019 à 07:26Mis à jour le 20 mai 2019 à 09:37
Réservé à nos abonnés

Ce sera sa première assemblée générale. Mais le nouveau président du conseil de surveillance du fonds des actionnaires salariés de la Société Générale - qui ne veut pas que son nom soit cité - ne passera certainement pas inaperçu. Salarié de la banque depuis quatorze ans et représentant syndical CGT, il votera mardi au nom du premier actionnaire de l'établissement, c'est-à-dire ses salariés. En actionnant son boîtier électronique, il déclenchera le vote de 10% du tour de table de la Socgen !

« Je suis le plus gros porteur de titres ! » s'amuse-t-il avant de confesser que son boîtier ne lui servira en réalité que pour les caméras… « Je risque de faire la plante verte, il y a tellement d'enjeux que la direction a prévu de me faire voter juste avant l'Assemblée générale… » Cette AG est en effet loin d'être banale, puisqu'elle doit acter le renouvellement du mandat du directeur général de la banque, Frédéric Oudéa, jusqu'en mai 2023. Et si le conseil de surveillance du fonds d'actionnariat salarié a décidé de lui apporter son soutien, la CGT, elle, s'y refuse…

Ce contenu est réservé aux abonnés Access et Premium

Analyses économiques et 100% des articles Patrimoine : l’offre Access est faite pour vous !

    Je débloque l'articleDéjà abonné ? Connectez-vous

    Nos Vidéos

    xx0urmq-O.jpg

    SNCF : la concurrence peut-elle faire baisser les prix des billets de train ?

    xqk50pr-O.jpg

    Crise de l’immobilier, climat : la maison individuelle a-t-elle encore un avenir ?

    x0xfrvz-O.jpg

    Autoroutes : pourquoi le prix des péages augmente ? (et ce n’est pas près de s’arrêter)

    Publicité