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Après-présidentielle, législatives : ce qu'il faut retenir de la journée du mardi 26 avril

La France Insoumise va capitaliser sur l'image Jean-Luc Mélenchon pour tenter d'obtenir une majorité à l'Assemblée. A la droite de la droite, une éventuelle alliance entre le RN et Reconquête a du plomb dans l'aile. De son côté, Emmanuel Macron planche sur le nom du prochain Premier ministre.

Jean-Luc Mélenchon souhaite obtenir une majorité à l'Assemblée nationale pour devenir Premier ministre.
Jean-Luc Mélenchon souhaite obtenir une majorité à l'Assemblée nationale pour devenir Premier ministre. (L'Union populaire - Capture d'écran de RMC. fr)

Par Les Echos

Publié le 26 avr. 2022 à 09:56Mis à jour le 26 avr. 2022 à 19:26

Dans tous les camps, l'heure est à des tentatives d'union avant que ne se pose la question des investitures qui doivent être bouclées avant le 20 mai. Jean-Luc Mélenchon veut s'imposer à gauche et rassembler derrière lui et son programme du NPA de Philippe Poutou au Parti socialiste. Eric Zemmour tente désespérément de réaliser l'« union des droites » , ce que le Rassemblement national en position de force rejette. Quant à Emmanuel Macron, l'heure est au casting pour former son prochain gouvernement et envoyer un signal politique avant le renouvellement de l'Assemblée nationale.

>>> Retrouvez les temps forts de ce mardi 26 avril

19h15 - Quel Premier ministre pour débuter le quinquennat ?

Depuis sa réélection dimanche, le chef de l'Etat s'est attelé au choix difficile et crucial d'un futur Premier ministre. Le calendrier n'est pas tranché et pourrait s'étirer. Emmanuel Macron présidera ce jeudi un Conseil des ministres avec le gouvernement de Jean Castex.

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18h50 - Jean-Luc Mélenchon, maître dans l'art du « coup politique »

Etre « élu » Premier ministre, « troisième tour », « illégitimité » de la présidentielle : par quel mystère le leader de La France insoumise parvient-il à faire passer certaines énormités pour les lieux communs du moment ?

17h50 - Pour Eric Zemmour, la quête d'une alliance avec le RN s'avère laborieuse

L'ex-candidat de Reconquête à l'Elysée multiplie les appels du pied pour constituer un « bloc national » à la droite de la droite, et espérer peser dans la future Assemblée. Pour l'instant, le Rassemblement national ferme la porte, en raison notamment de ses propos virulents au soir du second tour.

17h30 - Jean-Luc Mélenchon s'affiche en Premier ministre

« Mélenchon Premier ministre » sera le slogan figurant sur les tracts et affiches de La France Insoumise pour les législatives. Selon RMC, 2 millions de tracts seront distribués à partir de cette après-midi et 200.000 affiches vont être collées.

Lors d'une interview à BFMTV, le candidat arrivé troisième au premier tour avait appelé les Français à l'envoyer à Matignon en élisant le maximum de députés insoumis les 12 et 19 juin.

16h58 - Santé : Macron mise sur la prévention

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Le président réélu souhaite mettre l'accent sur la santé des enfants, ce qui est une façon de lutter contre les inégalités. De nouveaux bilans de santé entièrement remboursés vont être instaurés aux âges clés de la vie.

14h55 - Législatives : LR réaffirme sa position

Dans un communiqué diffusé sur les réseaux sociaux à la suite du Conseil stratégique du parti, LR affirme que sa famille politique « porte sa propre voix : celle d'une droite indépendante et populaire qui doit exister par elle-même pour éviter l'immobilisme, le laxisme et le recul de la France pendant cinq ans ». « Nous refusons la logique du parti unique à la disposition du Président de la République », ajoutent Les Républicains.

14h50 - Photo polémique : Jean-Michel Blanquer dénonce une « grossière manipulation »

Une photo du ministre de l'Education Nationale posant aux côtés des activistes du groupuscule identitaire Nemesis a été diffusée sur les réseaux sociaux. Dans un tweet, le ministre a dénoncé une « grossière manipulation d'un collectif », qu'il affirme ne pas connaître. Il estime que le groupuscule « a profité de l'effusion de dimanche soir » pour prendre une photo à ses côtés. « Je ne partage rien avec eux. Je condamne aussi la vulgarité du procédé et des gestes », ajoute-t-il.

14h20 - Eric Woerth accuse LR de « se tromper de digue »

L'ex-ministre du Budget de Nicolas Sarkozy attaque Les Républicains dans un tweet. « LR se trompe de digue ! », estime Eric Woerth. « Il ne faut pas construire une digue avec le président mais rebâtir la barrière aujourd'hui lézardée avec le RN », estime-t-il alors que le parti espère réaffirmer la ligne - « ni macronisme ni lepénisme » - pour tenter de sauver le groupe parlementaire lors des législatives.

14h16 - Législatives : une rencontre entre LFI et le PS prévue demain

A gauche, les négociations rentrent dans le dur avant les législatives. Après des débuts prometteurs, les discussions patinent entre La France insoumise, EELV et le PCF en vue d'un accord aux législatives. Le PS, lui, entre dans la danse via une rencontre avec les Insoumis programmée mercredi. La retraite à 60 ans ne convainc pas sur le plan financier les cadres du PS, qui veulent rester ouverts sur cette question pourtant cruciale pour LFI. Un cadre socialiste prévient : « Si Mélenchon veut que cette coalition dure, il n'a pas intérêt à nous tordre le bras ».

13h20 - Laurent Berger (CFDT) avertit Emmanuel Macron

Dans une tribune au « Monde », le patron de la CFDT estime que le président réélu doit « écouter » les voix de ceux qui « ne partagent pas son programme ». « Dès l'annonce des résultats du premier tour, la CFDT a appelé à voter pour Emmanuel Macron. Non par adhésion mais par raison », rappelle Laurent Berger., appelant à « un nouveau modèle de développement plaçant le progrès social, la justice, le respect de l'environnement et le « vivre-ensemble » au coeur des solutions ».

« Les travailleurs en ont assez des ordonnances, des lois et des décrets imposés d'en haut », poursuit-il, tout en assurant que la CFDT « ne lâchera pas » ses revendications. Avant de réclamer au chef de l'Etat un « grand rendez-vous social » pour que les décisions soient concertées.

12h00 - L'école, grand chantier du nouveau quinquennat

Au-delà de la revalorisation promise aux enseignants, le président réélu veut « changer de méthode », à savoir « décloisonner » l'école et l'ouvrir sur l'extérieur - parents, associations, collectivités et entreprises. Il entend réformer en profondeur le lycée professionnel.

11h14 - Emmanuel Macron réélu, quel calendrier pour la suite ?

10h34 - François Hommeril, le président de la CFE-CGC, s'oppose à la retraite à 65 ans

Invité ce mardi sur BFM Business, le président de la CFE-CGC, a déploré la volonté d'Emmanuel Macron de relever l'âge de départ à la retraite à 65 ans. « Pour moi, c'est très mauvais tout ça », a souligné François Hommeril. « On a aujourd'hui un système qui fonctionne très bien, qui est suffisamment sophistiqué pour prendre en compte les carrières différentes », estime-t-il tout en reconnaissant que ce système « n'est pas parfait ». Il assure que le projet du chef de l'Etat pose « beaucoup de problématiques là où économiquement ça n'est pas nécessaire ».

10h21 - Pascal Canfin Premier ministre ? « La priorité est d'avoir une Première ministre », répond l'intéressé

Alors qu'il a été cité pour prendre éventuellement la tête du gouvernement, l'écologiste membre du groupe de la majorité présidentielle au Parlement européen a battu en brèche l'idée sur franceinfo. « Ça fait 30 ans qu'on n'a pas eu de Premier ministre femme. La priorité est d'avoir une Première ministre », a expliqué Pascal Canfin, refusant de donner des noms de candidates.

09h42 - Philippe Martinez (CGT) rappelle à Emmanuel Macron qu'on « n'a pas raison tout seul »

Interrogé sur RMC, le secrétaire général de la CGT a reconnu qu'Emmanuel Macron « lui a laissé un message vocal dans lequel il a évoqué (leurs) fortes différences d'appréciations », ce à quoi il a « juste répondu qu'on n'avait pas raison tout seul ». Sur le plateau, Philippe Martinez a multiplié les propositions pour le nouveau quinquennat, comme l'augmentation automatique « les plus bas salaires dès que le SMIC augmente ». Il a également mis en garde Emmanuel Macron sur la réforme des retraites : « tous les syndicats sont contre, c'est rare ».

09h19 - Adrien Quatennens (LFI) défend un rassemblement de la gauche avec « ni ralliement, ni hégémonie »

Alors que des voix s'élèvent à gauche pour mettre en cause l'appel de Jean-Luc Mélenchon à se rassembler derrière lui pour les élections législatives sur la base de son programme présidentiel, « L'Avenir en commun », le coordinateur de La France insoumise a assuré sur BFMTV vouloir « le rassemblement tous azimuts », autour d'un « accord stratégique » avant un « accord programmatique ».

« Nous ne demandons ni ralliement ni position hégémonique mais cela fait deux fois qu'un programme de rupture est en tête à gauche pendant la présidentielle, pas la sociale démocratie. Il faut en tenir compte », a toutefois prévenu Adrien Quatennens.

08h57 - Union de la gauche : Yannick Jadot soutient « une coalition très ouverte »

Le candidat écologiste, qui n'a pas retenu ses coups contre Jean-Luc Mélenchon avant le premier tour, s'est dit ce matin ouvert à « une coalition très ouverte », avec « La France insoumis que les résultats du 10 avril obligent de ce point de vue », « mais aussi toutes les forces politiques ». Selon lui, tous doivent se réunir « autour d'un projet ».

Interrogé sur la posture de La France insoumise qui appelle au rassemblement derrière elle, sur la base de son projet présidentiel, Yannick Jadot a estimé que « ça ne marchera pas ». Jean-Luc Mélenchon n'est pas le chef : « je suis surpris par le détournement permanent des institutions : dans notre pays, les élections législatives qui envoient des élus du peuple à l'Assemblée, deviennent simplement un troisième tour de l'élection présidentielle », a-t-il regretté, tançant l'idée de « troisième tour » reprise en boucle par LFI.

« Jean-Luc Mélenchon a capté le ras-le-bol des électeurs de gauche qui en ont marre de perdre », a reconnu Yannick Jadot, saluant ses « coups de force » en meeting ou encore sa « puissance » sur les réseaux sociaux pour parler aux jeunes. « J'en prends plein figure pour avoir empêché un second tour sans Marine Le Pen, mais qui il y a un an se battait pour qu'il y ait l'union ? Les autres n'ont pas voulu cette union », a-t-il regretté.

08h39 - « Il est hors de question de fusionner avec En Marche », affirme Jean-François Copé

Partisan d'une offre de « coalition » avec Emmanuel Macron, l'ex-ministre Les Républicains a affirmé ce matin sur Europe 1 qu'il n'était pas question pour autant de fusionner avec la majorité. « Ça n'aurait aucun sens » alors qu'il « y a des gens qui viennent du PS à En Marche », a expliqué Jean-François Copé. « Ce qui me paraît essentiel dans les premières années du quinquennat, c'est qu'on est capable d'apporter des choses d'utile. Or, être simplement des opposants grognons encore une nouvelle fois pendant cinq ans, c'est ça qui est de mon point de vue est notre fragilité », a-t-il ajouté, renvoyant toutefois une telle coalition à « après les législatives » pour que la droite puisse « se compter ». « Si nous voulons systématiquement nous opposer de façon radicale, nous serons broyés par des gens beaucoup plus radicaux que nous », a-t-il martelé.

08h36 - Yannick Jadot soutiendra le président « s'il décide d'agir pour le climat », « mais les débauchages, ça ne sert à rien »

Le candidat écologiste défait à l'élection présidentielle est prêt à « soutenir les réformes, les mesures, les nouvelles politiques » qu'Emmanuel Macron pourrait proposer « s'il décide d'agir pour le climat ». « Ce quinquennat ne peut pas être un nouveau quinquennat inutile », a-t-il ajouté. Pas question pour autant de rallier la majorité : « les débauchages, ça ne sert à rien, je crois au rapport de force, il nous faut un groupe écologiste puissant à l'Assemblée nationale », a expliqué Yannick Jadot sur France Inter.

08h29 - Stéphane Le Foll accuse le PS de « faire semblant pour gagner quelques députés » en s'alliant avec Jean-Luc Mélenchon

Sur Public Sénat, l'ex-ministre socialiste de François Hollande qui aurait aimé représenter le Parti socialiste à l'élection présidentielle avant qu'Anne Hidalgo soit investie sans primaires, a estimé « ne pas croire » que Jean-Luc Mélenchon renoncera à son programme, et « socialiste en responsabilité », Stéphane Le Foll ne « serait pas en mesure de gouverner avec ce programme ». « Alors on fait semblant pour gagner quelques députés ? La politique est en train de se tuer », a-t-il tancé. « Je suis partisan de réaffirmer une ligne de gauche capable de gouverner », a ajouté Stéphane Le Foll.

« Le Parti socialiste tout seul » ne peut pas gagner les législatives, a-t-il reconnu : « il faut viser la reconstruction, il faut être capable d'affirmer notre identité ». Il a milité pour « un désistement républicain à gauche », c'est-à-dire que les candidats de gauche se désistent entre les deux tours au profit du candidat arrivé en tête. « La stratégie de l'effacement est une stratégie qui aboutit à l'effacement électoral : se ranger derrière Jean-Luc Mélenchon, c'est l'effacement politique final », a martelé Stéphane Le Foll.

08h17 - « Emmanuel Macron est légitime », rappelle Yannick Jadot

Invité de France Inter, le candidat écologiste n'a pas remis en cause la légitimité d'Emmanuel Macron : « il a été réélu, il est légitime, nous savons combien nous nous sommes battus pour que Marine Le Pen soit battu, donc il est maintenant le président de la République pour les cinq ans qui viennent », a-t-il rappelé. « Jamais dans une élection on a eu l'extrême droite aussi haute, l'abstention, les votes blancs et nuls aussi haut, donc notre pays reste au bord du gouffre : aucun des grands problèmes que nous sommes confrontés n'est réglé », a toutefois estimé Yannick Jadot.

08h09 - Une alliance avec Eric Zemmour ? « Je crois à l'union de la droite à partir du projet », répond François-Xavier Bellamy

L'eurodéputé des Républicains, qui avait dit clairement avec le premier tour de l'élection présidentielle qu'il serait prêt à voter pour Eric Zemmour s'il se trouvait face à Emmanuel Macron, était interrogé ce matin sur France Inter sur une éventuelle alliance avec le parti Reconquête. « Le sujet n'est pas de construire des accords d'appareil », s'est-il défaussé, « je crois à l'union de la droite à partir du projet ». « On se moque des appareils, on veut rassembler les électeurs », a-t-il poursuivi. « Eric Zemmour a considéré que les vieux partis étaient morts, je n'y crois pas, je crois que les partis sont nécessaires », a également déclaré François-Xavier Bellamy.

08h02 - Une alliance de l'extrême droite permettrait d'avoir « a minima 148 députés », selon Marion Maréchal

Marion Maréchal a jugé sur RTL que le Rassemblement national de sa tante Marine Le Pen tente « de trouver prétexte de phrases ou de postures pour se détourner de l'enjeu essentiel qui est celui de voir arriver une majorité macroniste aux affaires mais peut-être un premier groupe d'opposition incarné par un groupe d'extrême gauche de M. Mélenchon ». « Naturellement, le chef de file est celui qui a obtenu le plus de voix aux élections », a-t-elle assuré. « S'il y a des alliances entre Reconquête, le RN et Debout la France, nous pouvons espérer obtenir a minima 148 députés, voire atteindre la majorité relative », a-t-elle ajouté.

07h54 - François-Xavier estime que les LR prêts à travailler avec Emmanuel Macron doivent rejoindre LREM

Les Républicains vont se réunir pour un comité stratégique en fin de matinée qui s'annonce électrique entre l'aile centriste du parti, prêt à une « coalition » avec Emmanuel Macron, et l'aile droite du parti, partisane du « ni macronisme, ni lepénisme ». Pour l'eurodéputé François-Xavier Bellamy, figure de la ligne dure, ceux qui sont prêts à travailler avec la majorité doivent quitter LR. « Notre devoir est d'incarner une alternative », a-t-il défendu sur France Inter.

« Je ne vois pas ce qu'il y a à construire avec ce qu'Emmanuel Macron a détruit », a-t-il ajouté : « il y a des partis pour exprimer toutes les tendances, il y a un parti majoritaire qui est La République en marche, c'est celui qui est la base électorale du président de la République, si certains veulent aller le soutenir, il faut qu'ils fassent les choix conformes à leurs convictions ».

07h47 - Législatives : un premier sondage donne la majorité sortante largement reconduite

Un sondage réalisé par Harris Interactive et Toluna pour « Challenges » donne la majorité présidentielle largement en tête, quelle que soit l'hypothèse retenue, à savoir une stratégie d'alliance à gauche et à l'extrême droite ou sans alliance. Dans les deux cas, La République en marche et ses alliés auraient plus de 300 sièges, contre une centaine pour l'extrême droite et mais d'une centaine pour la gauche.

07h30 - La droite fébrile à six semaines des élections législatives

Les députés LR, qui vont se lancer dans la bataille des législatives, se sont retrouvés ce lundi. L'objectif était de réaffirmer la ligne - « ni macronisme ni lepénisme » - pour tenter de sauver le groupe parlementaire. Une question de survie.

Les temps forts de la journée d'hier :

> Législatives : comment la majorité parlementaire veut transformer l'essai après le succès d'Emmanuel Macron

Les tractations au sein des différentes composantes de la majorité présidentielle vont s'accélérer cette semaine autour des investitures pour les législatives. Plusieurs questions délicates restent encore à trancher et la création d'un grand parti unique semble compromise.

> Législatives : en position de force, Jean-Luc Mélenchon veut tordre le bras au reste de la gauche

Rêvant de conquérir la majorité à l'Assemblée, le troisième homme de l'élection présidentielle cherche à nouer une alliance avec les autres formations de gauche. Mais les négociations risquent de buter sur des considérations financières et les velléités des Insoumis d'imposer leur programme.

> La stratégie d'Eric Zemmour pour unir les droites

Peu après l'annonce des résultats du second tour, l'ex-candidat d'extrême droite à la présidentielle s'en est vivement pris à la candidate du Rassemblement national. Il a appelé le « camp national » à s'unir en vue des élections législatives.

> Ce qui attend le président réélu

Réélu dimanche pour un deuxième quinquennat, Emmanuel Macron ne connaîtra pas d'état de grâce tant les crises sont nombreuses.

> Les enseignements du second tour

Si Emmanuel Macron a incontestablement enregistré une large victoire, la progression de Marine Le Pen est historique. Elle confirme la progression du vote contestataire et met au jour une France plus que jamais divisée.

Les Echos

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