Devenu célèbre grâce à ses interprétations des cantates et oratorios de JS Bach, Kurt Equiluz est mort le 20 juin à l’âge de 93 ans. Membre du Staatsoper de Vienne pendant 26 ans, le ténor autrichien fut le premier à enregistrer l’ensemble des œuvres vocales de Bach sous la direction notamment de Nikolaus Harnoncourt qui le révéla au grand public.
Kurt Equiluz s’est produit lors de 2000 représentations avec le Staatsoper de Vienne
En 1965, l’Évangéliste, dans le 1er enregistrement de La Passion selon Saint Jean de Jean-Sébastien Bach sur instruments d’époque c’était Kurt Equiluz. Un rôle que lui confiera Nikolaus Harnoncourt pour l’enregistrement toutes les cantates de Bach et qui marquera le ténor autrichien durant toute sa carrière de soliste qu’il débuta en 1957 à l’âge de 28 ans au Wiener Staatsoper, dont il fut membre titulaire jusqu’en 1983.
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26 ans de carrière comme soliste au sein de l’Opéra d’État de Vienne avec lequel on a pu le voir dans près de 2000 représentations et chanter dans 69 rôles différents. Kurt Equiluz se produisit également à de nombreuses reprises au Festival de Salzbourg. Bien que spécialiste de Bach et du baroque, le chanteur a abordé un large répertoire allant de Haydn à Schoenberg en passant par Mozart, Rossini ou encore Verdi .
Me entero con tristeza de la muerte del maravilloso Kurt Equiluz. De estudiante tuve el privilegio de tocar con él y recuerdo con especial cariño mi primer y memorable concierto tocando la viola d'amore en el aria Erwäge de la Johannes Passion en París con él. ¡Qué pena! pic.twitter.com/9bF6QFKLFc
— Emilio Moreno (@emorenoviolin) June 23, 2022
Kurt Equiluz enseigna le chant à l’Académie de musique et d’arts du spectacle de Vienne jusqu’en 1998
Né à Vienne en 1929, Kurt Equiluz commença par étudier la harpe puis le chant avec les Petits chanteurs de Vienne et à l’université avant de rejoindre, en 1950, le chœur du Staatsoper dont il devint membre 7 ans plus tard. Enseignant dès le milieu des années 60 à Graz, il fut nommé en 1982 professeur à l’Académie de musique et d’arts du spectacle de Vienne, là où il avait étudié le chant 35 ans plus tôt et où il enseigna jusqu’à sa retraite en 1998.
Philippe Gault
