Les arts décoratifs français confrontés à la concurrence étrangère Contenu réservé aux abonnés
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Des fonderies d'art françaises ferment au profit de l'Italie, de l'Europe de l'Est et de la Chine. Les écoles Boulle, Camondo, Gobelins ou EnsAD, n'offrent pas toujours des formations adaptées aux besoins des arts décoratifs et du luxe qui peinent à trouver du personnel qualifié.
Par Martine Robert
La France est le pays des arts décoratifs et un fleuron du design. Son hégémonie, incontestée depuis le 17e siècle, est incarnée par des figures tels que Boulle, Guimard, Prouvé, Perriand, Royère, Paulin, Lalanne, ainsi que des créateurs contemporains tels que Martin Szekely, les frères Bouroullec ou Ingrid Donat. L'artisanat d'art fait partie de l'exception culturelle française. Pourtant, selon Julien Lombrail, cofondateur de Carpenters Workshop Gallery, qui fait travailler plusieurs centaines d'artisans d'art par an, cette place est menacée.
Pérennité de savoir-faire menacée
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