La Cour des comptes valide le soutien français aux exportations d'armes Contenu réservé aux abonnés
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Pour la Cour des comptes, le système français de soutien aux exportations de matériel militaire est certes perfectible mais plutôt performant. La France a, jusqu'à présent, enregistré très peu de sinistres sur ses grands contrats à l'export.
Par Anne Bauer
Dans un rapport sur le soutien aux exportations de matériel militaire de la France, la Cour des comptes pointe de nombreuses marges de progrès possibles dans la façon dont l'Etat accompagne les industriels de défense. Comme le souligne le rapport, dans la mesure où la France souhaite disposer d'une « autonomie stratégique », il lui faut ses propres armes, et donc sa propre industrie de défense. Mais compte tenu de l'étroitesse de son marché domestique, cela oblige les industriels à aller chercher des contrats à l'exportation pour amortir leurs coûts de développement. Une dépendance qui ne va pas sans risques. Alors que toute exportation de défense est interdite sauf accord de l'Etat, un système complexe d'autorisations et de soutiens s'est mis en place. Quelque 900 agents des services de l'Etat (ministère des Armées, Economie, Affaires étrangères et européennes) seraient mobilisés par ce soutien à l'exportation, selon la Cour des comptes, qui évoque plutôt des sous-effectifs que l'inverse.
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