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Paris clôture

L’inflation américaine donne un coup de fouet au Cac 40, STMicroelectronics caracole en tête de l’indice

La Bourse de Paris a poursuivi son ascension pour la quatrième séance d’affilée, profitant d’une inflation américaine moins forte que prévu en juin. Le Cac 40 termine au-dessus des 7.300 points. Wall Street salue également la nouvelle même si elle n’est pas synonyme d’un arrêt dans le cycle de resserrement monétaire de la Fed. Côté valeurs, STMicroelectronics a connu une séance faste, contrairement à Air France-KLM, dégradé par un analyste.

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Par La Rédaction d'Investir

Publié le 12 juil. 2023 à 08:00Mis à jour le 12 juil. 2023 à 17:51

17h45. Le Cac 40 finit en hausse de 1,57% à 7.333,01 points

C’est la fin de ce direct. Aujourd’hui, ce fut plein soleil au-dessus de la Bourse de Paris. Très attendue, la publication des chiffres de l'inflation américaine pour le mois de juin, moins forte qu’attendu, a entretenu l’appétit des investisseurs pour les actifs à risque. Dans le vert pour la quatrième séance d’affilée, le Cac 40 a terminé en hausse de 1,57% et franchit un deuxième seuil en deux jours, celui des 7.300 points, pour s’élever à 7.333,01 points. Plus étoffé, le volume d’affaires a été de 3,1 milliards d’euros. A l’heure où l’Europe boursière ferme ses pertes, Wall Street évolue également dans le vert, avec un gain de 0,67% pour le Dow Jones, de 1,1% pour le Nasdaq Composite et de 0,85% pour le S&P 500. Ces deux derniers sont au plus haut depuis avril 2022.

La raison ? En juin, l’inflation américaine s’est tassée un peu plus que prévu, à 3% sur un an, après 4% en mai. En « core », c’est-à-dire hors alimentation et énergie, elle est redescendue de 5,3% à 4,8%. Autre bonne nouvelle : en glissement mensuel, la hausse des prix s’est limitée à 0,2% en juin, soit 0,1 point de moins qu’anticipé. Peut-on en conclure que la Réserve fédérale américaine (Fed) changera de braquet ? « Cela ne l’empêchera pas de relever ses taux à la fin du mois, mais [ces chiffres] confortent notre sentiment que la tendance baissière devrait s’accentuer au cours du second semestre », estime Andrew Hunter chez Capital Economics. Les investisseurs sont soulagés. Sur le marché secondaire de la dette, le rendement des obligations du Trésor américain à 2 ans recule d'environ 13 points de base, à 4,7483%. Cette tendance à la décélération des prix devra encore être confirmée jeudi avec la publication des prix à la production en juin aux Etats-Unis. Avant cela, le marché aura pris connaissance, mercredi soir, du Livre Beige de la Fed.

Au chapitre des entreprises, seules deux valeurs du Cac 40 ont terminé dans le rouge : Worldline (-0,15%) et Sanofi (-0,77%).

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Dopé par un relèvement d’opinion de Jefferies, passé de « sous-performance » à « conserver » , STMicroelectronics est monté sur la première marche du Cac 40 avec un gain de 4,68%. Il est suivi par Teleperformance, Axa et Thales, qui se sont tous trois adjugé un peu plus de 3%. Le spécialiste de l’électronique de défense Thales est entré en discussions exclusives pour le rachat d’Aerospace Communications auprès du fonds d’investissement Advent pour 1,1 milliard de dollars. Quant à l’assureur Axa, il réfléchit à la cession ou à l’introduction en Bourse de son pôle dommages XL Re afin de réduire son exposition aux catastrophes naturelles. En dehors de l’indice phare, Casinoa repris 10,75%. Les candidats au sauvetage du groupe de distribution ont détaillé mardi leur « business plan » et devraient relever leurs offres prochainement, rapporte le quotidien Les Echos.

Enfin, Air France KLM a abandonné 3,8%, victime d’une dégradation de Deutsche Bank, passé d’« achat » à « conserver ». La division recherche de la banque dit observer une baisse des prix des billets vendus par les compagnies aériennes européennes.

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17h17. UBS relève son cours cible sur Netflix à 525 dollars

Qu’importe que le titre Netflix ait déjà gagné 50% depuis le 1er janvier, l’analyste d’UBS le voit aller encore plus haut. Dans une note publiée ce mercredi, il relève son cours cible sur la plateforme de streaming de 390 dollars à 525 dollars tout en maintenant son conseil d’achat. L’expert s’attend à une accélération de la croissance de Netflix grâce à l’arrêt du partage gratuit de comptes. « Nous relevons nos estimations à la suite de données positives sur le partage payant de comptes » récemment lancé, écrit-il. Ajouté à l’évolution des devises, cela devrait se traduire par une hausse du chiffre d’affaires de plus de 5 % au deuxième trimestre, ce qui est supérieure aux attentes du management. La croissance devrait encore accélérer au second semestre.

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16h40. Atlantic Equities dégrade son opinion sur Coinbase

Selon Atlantic Equities, l’heure est venue de prendre du recul sur le titre Coinbase après son récent rally. L’analyse en charge de la valeur a dégradé son opinion de « surpondérer » à « neutre » tout en relevant son cours cible à 80 dollars afin de refléter la hausse des prix des cryptomonnaies. « Le ratio risque/rendement semble moins attrayant à ce niveau étant donné les défis réglementaires continus à venir et le contexte de volumes étonnamment faible », écrit l’expert.

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16h20. Un programme riche en statistiques ce jeudi

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Passée la publication de l'indice des prix à la consommation aux Etats-Unis mercredi, les investisseurs surveilleront, jeudi, l'évolution des prix à la production dans le pays. Côté valeurs, PepsiCo publiera ses résultats du deuxième trimestre.

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16h00. Sans surprise, la Banque du Canada relève ses taux de 25 points de base, à 5%

Le Canada était sorti de la politique de taux zéro (0,25%) en mars de l'année dernière. Au total, depuis un peu plus d'un an, la banque centrale du pays a procédé à dix relèvements, dont un de 100 points de base d'un coup en juillet 2022.

Bloomberg

Pour en savoir plus, cliquez ici.

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15h43. Wall Street rassurée par l’accalmie plus forte que prévu de l’inflation en juin

Les marchés d’actions américains progressent dans les premiers échanges, rassurés par la hausse moins forte que prévu des prix à la consommation aux Etats-Unis le mois dernier. Ces derniers ont augmenté de 3% sur un an, à comparer au pic de 9,1% enregistré en juin 2022. Hors alimentation et énergie, la hausse ressort néanmoins à 4,8%, après 5,3% en mai, encore loin de la cible de 2% visée par la Fed.

Le marché devra encore composer demain avec l’indice des prix à la production, autre composante de l’inflation très surveillée pour véritablement évaluer l’orientation de la politique monétaire de la Réserve fédérale au-delà de la hausse de 25 points de base largement anticipée en juillet. Quoi qu’il en soit, le rendement de l’emprunt américain à deux ans se détend de près de 12 points de base à 4,7715%.

Le Dow Jones gagne 0,88%, le S&P 500 0,97% et le Nasdaq Composite 1,23%

Sensibles à l’évolution des taux d’intérêt, les valeurs technologiques poursuivent leur progression à l’image d’Apple, en hausse de 1,8%, ou de Meta Platforms, qui gagne 1,6%. Sa nouvelle application de discussions Threads, pourrait être le médium de publicité de substitution que les annonceurs attendaient, rapporte CNBC en citant plusieurs agences de marketing.

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15h30. Détente sur les taux obligataires aux Etats-Unis

Sur le marché secondaire de la dette américaine, le taux des obligations souveraines à 2 ans sont, à l'heure de l'ouverture de Wall Street, en baisse d'environ 13 points de base, à 4,7483%.

Au plus bas, suivant la publication des derniers chiffres officiels de l'inflation aux Etats-Unis, montrant un ralentissement plus marqué que prévu, il est tombé à 4,723%, au plus bas depuis le 29 juin, lorsque William Dudley, ancien patron de la Fed de New York et vice-président du comité de politique monétaire américain a écrit, dans un article d’opinion pour l’agence d’informations financières Bloomberg, que « la grande déroute des obligations du Trésor américain était loin d’être terminée ».

FactSet

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14h59. Le ralentissement de l’inflation hors énergie et alimentation va se poursuivre, selon Capital Economics

« La hausse limitée de 0,2% sur un mois des prix à la consommation core (hors alimentation et énergie) en juin n’empêchera pas la Fed de relever ses taux à la fin du mois, mais elle conforte note sentiment que la tendance baissière devrait s’accentuer au cours du second semestre », affirme Andrew Hunter de Capital Economics.

Pour lui, « la hausse, inférieure au consensus, de 0,2% des prix core, qui ont vu la variation annuelle tomber à un plus bas de 20 mois de 4,8%, est potentiellement plus encourageante qu’il n’y parait dans la mesure où elle comprend une baisse de seulement 0,5% sur un mois des prix des véhicules d’occasion, avec les chiffres des prix de gros des enchères pointant vers un déclin cumulé d’environ 9% au cours des deux prochains mois ».

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14h33. L’inflation américaine ralentit plus que prévu en juin, y compris hors alimentation et énergie

Le tassement de l’inflation s’est poursuivi en juin aux Etats-Unis, selon les données publiées ce mercredi par le département du Travail. L’indice des prix à la consommation a augmenté de 0,2% sur un mois et de 3% sur un an, contre respectivement +0,3% et 3,1% attendus et après +0,1% et +4% en mai.

Hors alimentation et énergie (core), l’inflation a augmenté de 0,2% sur un mois et de 4,8% sur un an, contre respectivement +0,4% et +5,3% en mai et +0,3% et +5% estimés. Ces chiffres ne devraient pas modifier les anticipations quant à un resserrement du taux des Fed funds à la fin du mois, mais ils pourraient signaler que la fin du cycle de hausse de taux est plus proche que précédemment estimé.

Bloomberg

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14h06. Vers un optimisme prudent à Wall Street avant les chiffres de l’inflation

Les contrats futures sur indices américains sont en légère hausse à quelques minutes de la publication de l’indice des prix à la consommation de juin aux Etats-Unis. Les investisseurs espèrent qu’un nouveau ralentissement de l’inflation pourrait inciter la Réserve fédérale à se montrer moins restrictive à l’avenir, même s’ils considèrent comme quasiment acté un relèvement de 25 points de base du taux des Fed funds dans une marge de 5,25% à 5,5% le 26 juillet.

Le consensus formé par Bloomberg table sur un ralentissement de la hausse des prix à la consommation de 4% sur un an en mai à 3,1% en juin et de 5,3% à 5% hors alimentation et énergie.

Les échéances juillet sur Dow Jones, S&P 500 et Nasdaq prennent respectivement 0,15%, 0,26% et 0,36%.

CNBC

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13h48. Thales au plus haut du jour, le groupe négocie le rachat d’Aerospace Communications

Thales a touché 137,15 euros (+3,04%) en début d’après-midi, son plus haut niveau depuis une semaine, après avoir annoncé ce matin être entré en négociations exclusives en vue du rachat d’Aerospace Communications. Le groupe d’électronique de défense négocie l’acquisition du spécialiste des communications auprès du fonds d’investissement Advent pour 1,1 milliard de dollars. Thales entend ainsi tirer profit de la reprise de l’aviation civile post-Covid, conjointement à la croissance de la demande en armement des Etats consécutive à la guerre en Ukraine. Le rachat d’Aerospace Communications serait le plus important pour Thales depuis celui de Gemalto pour 4,8 milliards d’euros fin 2017.

FactSet

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13h36. STMicroelectronics en hausse de 4% à Paris, ASM qui gagne encore 5% à Amsterdam : Jefferies très optimiste sur le secteur des semiconducteurs

La banque d’investissement américaine Jefferies a relevé sa recommandation sur STMicroelectronics et son objectif de cours sur le néerlandais ASM International de plus de 50%. Ce dernier, qui vend des machines de production de plaquettes de silicium, devrait profiter du boom de l’IA générative. Plus globalement, cette industrie devrait profiter au second semestre de la fin du déstockage des puces destinées aux PC ou aux smartphones.

Les entreprises évoluant dans le secteur des semiconducteurs occupent le haut de tableau du palmarès 2023 de l’indice Stoxx 600, avec l’équipementier néerlandais BE Semiconductor sur la première marche du podium. Figure également dans le Top 5 : ASM International. 

Bloomberg

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12h22. Le Cac 40 à l’épreuve du test de l’inflation américaine et de ses répercussions sur la politique de la Fed

La Bourse de Paris progresse pour la quatrième séance d’affilée à un peu plus de deux heures de la publication de l’indice des prix à la consommation de juin aux Etats-Unis. Le Cac 40 gagne La statistique ne devrait pas avoir d’incidence sur la perspective d’une hausse de 25 points de base des taux de la Fed en juillet, après la pause du mois dernier, mais elle pourrait déterminer si la fin du cycle de resserrement monétaire se rapproche.

Le Cac 40 gagne 0,71% à 7.271,14 points dans un volume d’affaires toujours limité de 535 millions d’euros. Les contrats futures sur indices américains gagnent entre 0,1% et 0,2%.

« Il faudrait quelque chose de spectaculaire dans le rapport sur l’inflation d’aujourd’hui pour convaincre les responsables de la Fed qu’ils peuvent à nouveau se permettre de faire une pause », prévient Craig Erlam, analyste marché sénior chez Oanda. Et d’ajouter qu’un « repli à 3,1% du taux d’inflation dans son ensemble n’entre pas dans cette catégorie quand l’indice en données core devrait se maintenir à un niveau aussi élevé que 5%. Il faudrait un véritable choc du côté du core pour réellement alimenter le débat dans deux semaines ». La statistique sera publiée à 14h30. A suivre également, dans la soirée, la publication du Livre beige de la Fed, qui servira de base de travail au communiqué de politique monétaire des 23 et 24 juillet.

Du côté des valeurs, STMicroelectronics s’installe en tête du Cac 40 avec un gain de 3,8% à la suite d’une note de Jefferies, qui a relevé sa recommandation sur le fabricant de semi-conducteurs de « sous-performance » à « conserver ».

Axa (+3%) suit alors que, selon Reuters, le groupe réfléchit à la cession ou à l’introduction en Bourse de son pôle dommages XL Re afin de réduire son exposition aux catastrophes naturelles.

Casino avance de 8,7%. Les milliardaires qui cherchent à sauver le groupe ont détaillé mardi leur « business plan » respectif pour le distributeur à court d'argent et devraient relever leurs offres prochainement, rapporte Les Echos.

Enfin, Air France KLM abandonne 3,7%. Deutsche Bank a dégradé l’action d’« achat » à « conserver » alors que la division recherche de la banque constate des réductions du prix des billets d’avions vendues par les compagnies européennes.

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11h38. Axa pourrait céder ou mettre en Bourse son pôle XL Re, le titre monte

Axa signe la deuxième plus forte hausse du Cac 40 ce mercredi à la suite d’informations de l’agence Reuters selon lesquelles le groupe réfléchit à la cession ou à l’introduction en Bourse de son pôle de dommages XL Re. L’assureur chercherait ainsi à réduire son exposition aux catastrophes naturelles. Pour l’heure, ces réflexions en seraient à un stade préliminaire. L’action progresse de 2,7% à 26,505 euros.

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11h18. Le marché obligataire américain en hausse avant les chiffres de l’inflation

Le rendement des emprunts d’Etat américains se détend à l’approche de la publication de l’indice des prix à la consommation de juin aux Etats-Unis. Celui de l’emprunt à 10 ans diminue de près de 4 points de base à 3,9433% et celui de l’échéance à deux, le plus sensible aux anticipations sur les taux d’intérêt, se détend d’également 4 points à 3,8560%. Les rendements évoluent inversement au prix des obligations.

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10h48. Les grandes banques britanniques réussissent les stress tests de la Banque d’Angleterre

Les huit principales banques du Royaume-Uni ont passé avec succès les stress tests de la Banque d’Angleterre (BoE), qui a éprouvé leur résistance à un choc économique d’une ampleur supérieure à celle de la crise financière. Ces établissements disposeraient ainsi des capitaux nécessaires pour continuer d’accorder des prêts dans un scénario économique intégrant un effondrement du marché immobilier, une envolée du taux de chômage et des taux d’intérêt d’un niveau de 6%, selon les résultats publiés ce mercredi par la BoE.

Barclays, HSBC Holdings, Lloyds Banking Group, Nationwide Building Society, NatWest Group, la division britannique de Banco Santander, Standard Chartered et Virgin Money UK se sont soumises aux tests cette année. Ensemble, elles représentent environ 75% des prêts à l’économie britannique. Les huit banques progressent à Londres, où le Footsie s’inscrit en hausse de 0,65%.

« Le système bancaire britannique à la capacité de soutenir les ménages et les entreprises dans une période de taux d’intérêt plus élevés, même si les conditions économiques et financières devaient s’aggraver substantiellement plus que prévu », indique le communiqué de la BoE, qui ajoute que le scénario retenu est « considérablement plus sévère que les prévisions macroéconomiques actuelles ».

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10h25. Le constat d’une baisse des prix des billets fait chuter Air France-KLM de plus de 6%

Deutsche Bank a dégradé sa recommandation d’« achat » à « conserver » sur Air France-KLM (-6,45%, à 1,586 euro, au plus bas de ce matin). La banque, dans ses données tarifaires sur l'Europe, constate une « certaine faiblesse du côté des prix des voyages à 60 jours en août, en baisse d’environ 2% en moyenne sur un an, ainsi que du côté des billets sans réservation [« walk-up fares » en anglais, voir l’évolution des tarifs dans le graphique ci-dessous], en repli de d’environ 6% en juin ».

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9h47. La hausse des prix à la production reste sur une pente descendante au Japon

Le rythme de la hausse des prix à la production a ralenti pour le sixième consécutif en juin au Japon. Ces derniers ont augmenté de 4,1% sur un an, contre +4,4% attendu, après une hausse révisée de 5,1% à 5,2% en mai. C’est l’augmentation la plus faible depuis avril 2021. Également connue sous l’appellation d’inflation des prix de gros, la statistique reflète l’évolution des prix que les entreprises se facturent entre elles pour leurs biens et services.

« Les données matinales ont montré que les prix à la production au Japon se sont contractés de manière inattendue de -0,2 % d’un mois sur l’autre en juin (contre +0,2 % attendu), principalement en raison de la faiblesse des prix des produits de base », commente Jim Reid, stratégiste chez Deutsche Bank.

Autre statistique publiée, cette nuit, au Japon : les commandes de machines ont diminué de 7,6% en mai (contre +1% attendu et +5,5 % en avril).

Le Nikkei 225 de la Bourse de Tokyo a clôturé en baisse de 0,81% ce mercredi.

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9h07. Le Cac 40 gagne 0,36% à7.245,82 points peu après l’ouverture dans l’attente de l’inflation américaine, STMicroelectronics et Casino sont recherchés, tandis qu’Air France-KLM est attaqué

Le Cac 40 poursuit son rebond dans les premiers échanges à quelques heures de la publication de l’indice des prix à la consommation aux Etats-Unis. La statistique ne devrait pas influer sur la décision de la Fed de relever ses taux à la fin du mois, mais elle pourrait donner des indications pour la suite. La statistique sera publiée à 14h30, soit 24 heures avant celle des prix à la production.

Selon le consensus formé par Bloomberg, l’inflation devrait avoir ralenti de 4% sur un an en mai à 3,1% en juin, ce qui serait son plus bas niveau depuis mars 2021 et le pic de 9,1% atteint il y a un an. A noter que sur un mois, l’inflation devrait avoir accéléré à 0,3%, après +0,1% en mai.

Hors alimentation et énergie, la hausse est attendue à 0,3% après +0,4% en mai et à 5% sur un an, soit plus de deux fois l’objectif de la Fed, après 5,3%.

Du côté des valeurs, STMicroelectronics progresse de 2,5%. Jefferies a relevé sa recommandation sur le fabricant de semi-conducteurs de « sous-performance » à « conserver »

Casino s’apprécie de 4,3%. Les milliardaires qui cherchent à sauver le groupe ont détaillé mardi leur « business plan » respectif pour le distributeur à court d'argent et devraient relever leurs offres prochainement, rapporte Les Echos.

Air France-KLM recule de 3,5%. Deutsche Bank n'est plus acheteur de la compagnie aérienne. Toutes les recommandations d'analystes, c'est ici

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Bonjour et bienvenue à toutes et à tous dans le suivi de cette séance, peut-être la plus importante de la semaine, qui sera marquée par la publication des derniers chiffres officiels de l’inflation aux Etats-Unis, ceux pour le mois de juin. Verdict à 14h30.

Comme chaque jour, nous allons vous aider à suivre et décrypter l’actualité financière, économique et des entreprises.

A lire plus en détail dans notre Direct qui débutera à l’ouverture des marchés européens, à 9 heures.

Le suivi de la séance d’hier est à retrouver sur ce lien.

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