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La Russie officialise ses représailles économiques envers la Turquie

Deux jours après avoir promis des «  conséquences sérieuses  », la Russie a formellement mis son plan a exécution.

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Ces mesures comprennent notamment l’interdiction des vols charters entre la Russie et la Turquie
Publié le 28 nov. 2015 à 19:32

Deux jours après qu’un Soukhoï 24 a été abattu par la Turquie, le Premier ministre russe Dmitri Medvedev avait demandé à son gouvernement de préparer des représailles économiques. C'est chose faite, ce samedi, Vladimir Poutine a signé un décret adoptant un ensemble de mesures de rétorsions.

Ces mesures « visant à assurer la sécurité nationale et celle des citoyens russes ». A partir du 1er janvier 2016, les employeurs russes « ne pourront plus recruter du personnel (...) parmi les citoyens de la République de Turquie », note le décret, qui limite aussi la possibilité pour les « organisations sous juridiction turque » de travailler sur le territoire russe.

Importations, vols, visas...

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Le texte prévoit également, sans donner de date, « l'interdiction ou la limitation (...) des importations de certains types de marchandises venant de la République turque », d'après une liste définie par le gouvernement russe dont la composition n'a pas été rendue publique.

Vladimir Poutine a en outre « demandé au gouvernement russe (...) de prendre des mesures pour une interdiction du transport aérien charter entre la Russie et la Turquie », tandis que les tour-opérateurs russes devront « s'abstenir de proposer aux citoyens russes des produits impliquant une visite sur le territoire de la Turquie ».

De leur côté, les compagnies aériennes turques devront par ailleurs se soumettre à davantage de contrôles sur le territoire russe, « pour des raisons de sécurité ». Le décret officialise aussi le rétablissement du régime des visas pour les Turcs.

Mesures anticipées

Avant même cette officialisation, les services sanitaires russes étaient déjà entrés en action, en imposant des contrôles renforcés sur les importations de produits agricoles turcs. Une technique qui, sans embargo officiel, revenait à bloquer de facto les exportations.

Plus tôt, Moscou avait également appelé ses touristes à quitter immédiatement la Turquie où ils forment le principal contingent (3,5 millions de visites par an) et à ne plus s’y rendre. D'ailleurs, la plupart des agences russes ont retiré la Turquie de leur catalogue.

Source AFP

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