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Coup de semonce sur le Cac 40, qui abandonne les 5.200 points

La fermeté de l’euro conjuguée au recul des valeurs technologiques à New York et à celui des grands noms du BTP et de la construction à Paris a fait flancher le Cac 40. L’indice termine en repli de 1,88 %, à 5.154,35 points. Unique rescapée du jour, Société Générale grappille 0,11 %.

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Les financières seules rescapées du Cac 40 et de l’envolée de l’euro | Crédits photo : Reuters (Reuters)
Publié le 29 juin 2017 à 09:02Mis à jour le 29 juin 2017 à 17:38

A l’image du ciel francilien, la tendance à la Bourse de Paris s’est dégradée au fil de l’après-midi. Pénalisé, peu après l’ouverture, par la poursuite du renchérissement de l’euro, le Cac 40 a subi, dans l’après-midi, le contrecoup de la chute des valeurs technologiques à New York. A la clôture, l’indice français abandonne 1,88 %, à 5.154,35 points, non de son plus bas  touché à 5.144,52 points (- 2,06 %). Etoffé, le volume d’affaires totalise 4,8 milliards d’euros. Outre-Atlantique, le Dow Jones essaie de faire bonne figure en ne perdant que 0,5 % mais le Nasdaq Composite lâche 1,5 %, plombé par les Gafam (Google, Apple, Facebook, Amazon et Microsoft) qui cèdent entre 1,6 % et 2,6 %.

Rien, ni la réévaluation de la croissance américaine à 1,4 % en rythme annualisé au titre du permier trimestre 2017 (contre + 1,2 % en deuxième estimation et + 0,7 % en approche préliminaire), ni le rebond des cours du pétrole, tout près des 48 dollars pour la référence de la mer du Nord, ni la bonne tenue des valeurs bancaires n’ont permis au Cac 40 de côtoyer le vert, ce jeudi.

Sur le front des devises, l’euro a donc continué son ascension face au dollar, touchant un nouveau sommet de de treize mois à 1,1436, en dépit de la mise au point des « sources proches » de la Banque centrale européenne sur les propos de Mario Draghi concernant l’inflation et ses intentions en matière de politique monétaire. La devise unique profite aussi de la forte amélioration du sentiment économique dans la zone euro à un plus haut de près de dix ans en juin, ainsi que de l’accélération surprise de l’inflation en Allemagne à 1,5 % sur un an juin.

L'euro poursuit son ascension fait au dollarBloomberg

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Société Générale fait de la résistance

A Paris, Société Générale fait de la résistance et Crédit Agricole finit non loin de l’équilibre (- 0,07 %). Le broker américain Jefferies juge que les deux établissements sont les plus à mêmes de profiter du rebond de l’économie française à la faveur des réformes annoncées par Emmanuel Macron. Il réitère sa recommandation à l’« achat » sur les deux valeurs et à « conserver » sur BNP Paribas et Natixis. Le compartiment financier a également été soutenu par la décision de la Fed de valider tous les projets d'allocation du capital des établissements opérant aux Etats-Unis.

Deutsche Bank a dégradé son opinion sur LafargeHolcim d’« achat » à « conserver », MainFirst a relevé son avis sur TF1 de « neutre » à « surperformance » et Landesbank Baden-Württemberg est passé de « conserver » à « vendre » sur Vinci.

Bouygues chute en dernière position du Cac 40Bloomberg

Le secteur de la construction est aussi pénalisé par les informations de l’agence de presse Bloomberg qui, citant le contenu d’un document de travail qu'elle a obtenu, révèle que le gouvernement français pourrait réduire le programme d'investissements dans les infrastructures (actuellement doté de 30 milliards d'euros d'ici 2025) afin de contenir les déficits.

C.P.

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