EN DIRECT Grèce : nouvelle prolongation de la fermeture des banques jusqu’au 19 juillet

Athènes s'est vu décerner jeudi un satisfecit de Bruxelles après le vote de premières réformes exigées par ses créanciers, au prix de fortes tensions politiques, mais qui permettra peut-être à la BCE réunie jeudi de desserrer la bride aux banques. Après les députés français, puis leurs homologues grecs qui ont voté mercredi les premières réformes exigées par les créanciers, le Parlement finlandais a approuvé jeudi l'ouverture de négociations sur un nouveau plan d'aide à la Grèce ainsi que des discussions sur un prêt-relais à accorder à ce pays, a annoncé le ministre des Finances, Alexander Stubb.

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21h02 Le gouvernement grec a décidé jeudi de prolonger jusqu’à dimanche la fermeture des banques dans le pays, a indiqué le ministère des Finances dans un communiqué. Il s’agit de la troisième semaine de fermeture d’affilée des banques en Grèce, décidée le 29 juin après l’enregistrement de retraits massifs de la part des Grecs inquiets de la situation du pays.

Le ministère a justifié cette nouvelle prolongation par « la nécessité de protéger le système financier et l’économie grecque en raison du manque de liquidités », selon le communiqué. Depuis la fermeture des banques et l’imposition d’un contrôle des capitaux, la somme maximale que les personnes possédant une carte sur un compte grec peuvent retirer est de 60 euros par jour.

Les personnes qui possèdent une carte sur un compte étranger, comme les touristes, ne sont pas soumis à cette restriction. Certaines succursales sont restées ouvertes pour les retraités qui ne possèdent de cartes de retrait d’argent.

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19h03 Les réformes en Grèce sont “un début pour restaurer la confiance”, a estimé jeudi le patron de l’Eurogroupe Jeroen Dijsselbloem, appelant à investir en Grèce. “Les investissements sont liés aux réformes”, a-t-il fait valoir. “S’il n’y pas d’investissement étranger en Grèce on ne pourra pas relancer son économie”, a-t-il ajouté.

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18H00 L'ambassadeur de France à Athènes a reçu cette semaine de nombreux témoignages de sympathie de citoyens grecs qui tiennent à exprimer leur gratitude pour le rôle joué par François Hollande dans le plan de sauvetage de leur pays. "Nous avons reçu depuis lundi un certain nombre de lettres, coups de fils, fleurs et cadeaux", dit Jean Loup Kuhn-Delforge. "Une grand-mère a envoyé un cadeau en porcelaine en nous demandant de le faire parvenir au président de la République." "Un des bouquets, composé de quatre simple fleurs, était accompagné d'un mot de remerciement : 'Merci la France.'"

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17H51 La Bourse de Paris finit en hausse de 1,47 % à 5.121,50 points

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16h39 Les banques grecques devraient rouvrir lundi, selon un banquier interrogé par Reuters. Un décret ministériel devrait être pris dans la journée.

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16H26 Le premier secrétaire du PS Jean-Christophe Cambadélis souhaite une "Allemagne solidaire", pas une "Allemagne solitaire" en Europe, se cantonnant au "rôle de petit père la rigueur", dans une "lettre ouverte à un ami allemand" publiée jeudi sur son blog.

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16H15L'Eurogroupe convient dans son ensemble que le FMI doit être partie prenante du nouveau plan d'aide de la Grèce, selon Dijsselbloem. Si un crédit-relais est monté, la Grèce remboursera les arriérés du FMI lundi.

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15H41 Wall Street ouvre en hausse, les investisseurs accueillant favorablement l'adoption par le Parlement grec de réformes exigées par les créanciers d'Athènes. L'indice Dow Jones gagne 54,05 points, soit 0,30%, à 18.104,22 points. Le Standard & Poor's 500, plus large, progresse de 0,54% à 2.118,69 points et le Nasdaq Composite prend 0,63% à 5.130,94 points.

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15H34 Les ventes d'actifs grecs seront étalées sur plus de trois ans. Ces ventes généreront des ressources pour rembourser la dette sur plus de 20 ans, explique Dijsselbloem, le président de l'Eurogroupe.

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15H31 Des interrogations subsistent sur la "volonté et la capacité" d'Athènes à faire les réformes, selon Mario Draghi, le gouverneur de la BCE

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15h24 Comme attendu, les ministres des Finances de l’UE accordent un prêt-relais de 7 milliards d’euros à la Grèce, via le MESF (Mécanisme européen de stabilité financière), a annoncé un porte-parole de Jean-Claude Juncker.

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15h21 La Grèce va rembourser la BCE, tout comme le FMI, assure le président de la BCE.

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15h06 L’Eurogroupe donne son feu vert pour négocier un plan d’aide.

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14h51 Pour Mario Draghi, « les choses ont changé concernant la Grèce, et les conditions sont rétablies pour augmenter l’ELA », c’est-à-dire le plafond des prêts d’urgence accordés aux banques grecques. La Banque centrale européenne (BCE) a donc décidé de le relever de 900 millions d’euros sur une semaine, et continue « de partir du principe que la Grèce est membre de la zone euro et le restera », a affirmé son président lors d’une conférence de presse.

Il estime par ailleurs qu’un allègement de la dette grecque est « indiscutable » : « Personne n’a jamais contesté qu’un allègement de la dette s’imposait pour la Grèce, a déclaré Mario Draghi. La question est de savoir quelle est la meilleure forme d’allègement ».

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VIDÉO« J’assume la responsabilité pour un texte auquel je ne crois pas, mais je le signe pour éviter tout désastre au pays », a déclaré Aléxis Tsípras :

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14h07 : Le ministre grec de l'Intérieur, Nikos Voutsis, n'exclut pas que des élections législatives anticipées soient organisées en Grèce en septembre ou octobre prochain.

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13h53 La Banque centrale européenne (BCE) laisse, sans surprise, son principal taux directeur inchangé, à 0,05%, son plus bas niveau historique auquel il a été amené en septembre 2014, a annoncé un porte-parole.

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13h46 :Les collaborateurs des ministres des Finances de l’Union européenne (groupe de l’Ecofin), ont recommandé jeudi l’octroi d’un prêt-relais de 7 milliards d’euros à la Grèce.« Je m’attends à ce [que le prêt à court terme] soit approuvé dans l’après-midi », a déclaré le Premier ministre irlandais, Enda Kenny.

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13h32 : Pour Pablo Iglesias, le chef du parti espagnol Podemos (gauche radicale), proche du Premier ministre grec Aléxis Tsípras, l'accord entre la Grèce et ses créanciers a le mérite de lui offrir une « stabilité ». « Moi, comme Aléxis [Tsípras] n'aimons pas l'accord, mais c'était une situation limite : soit l'accord, soit une sortie de l'euro », a-t-il déclaré. Mais, « d'une certaine manière le gouvernement a gagné en stabilité », a-t-il dit en évoquant ce plan d'aide sur trois ans, un troisième sauvetage de plus de 80 millards d'euros. Et « en même temps, il a obtenu que le sujet de la restructuration de la dette soit envisagé », a-t-il encore défendu.

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13h14 : La Grèce a rempli « de manière satisfaisante » les exigences de la zone euro pour engager des négociations sur un nouveau plan d'aide, a affirmé jeudi la Commission européenne. Les institutions créancières de la Grèce, BCE, FMI et Commission, ont jugé qu'avec le vote du Parlement grec, Athènes s'était acquittée « de manière satisfaisante et à temps » des conditions qui figurent dans l'accord conclu lundi, a déclaré la porte-parole de la Commission pour les Affaires économiques, Annika Breidthardt.

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12h43 : Le ministre finlandais des Finances, Alexander Stubb, a indiqué que son pays n'accepterait pas un « haircut » sur la dette grecque, mais qu'il était ouvert à d'autres options. Il doute de la capacité de la Grèce à mettre en place rapidement les réformes exigées. A l'appui de sa position, il a cité les propos d'Aléxis Tsípras qui a admis publiquement mardi ne pas croire à l'accord auquel il s'est plié lundi matin après une longue nuit de négociation.

Les parlements allemand et autrichien procéderont eux aussi à un vote sur le plan d'aides vendredi. Ce plan doit être soumis à sept parlements nationaux au total pour entrer en vigueur.

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12h11 : Wolfgang Schauble, ministre allemand des Finances, continue de plaider pour un Grexit temporaire.

Lire ici l'article de notre correspondant à Berlin.

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12h08 : Le Parlement finlandais approuve des négociations avec la Grèce. Le Grand Comité, qui s'exprime au nom des 200 députés actuellement en vacances parlementaires, a accédé à la requête du gouvernement et validé l'ouverture de négociations sur un nouveau plan d'aide à la Grèce ainsi que des discussions sur un prêt-relais à accorder à ce pays.