Publicité

Vaniday lève 15 millions d’euros avec Rocket Internet

Lancée par le français Maxime Legardez avec le soutien de Rocket Internet, la place de marché dédiée à l’univers beauté/bien-être vient de boucler sa première levée de fonds.

201648_1438237235_vaniday.jpg
Lancé en mars 2015 au Brésil et au Royaume-Uni puis depuis juin dernier en France, en Italie et aux Emirats, Vaniday vient de lever 15 millions d'euros. (Vaniday)
Publié le 30 juil. 2015 à 11:00

Six mois après son lancement officiel, Vaniday, une place de marché internationale qui met en relation particuliers et professionnels de la beauté/ bien-être, annonce sa première levée de fonds. La voilà doté de 15 millions d’euros débloqué par son investisseur historique, l’incubateur géant Rocket Internet, accompagné de plusieurs partenaires financiers.

Cofondée par le français Maxime Legardez, Vaniday est l’une des dernières « créations » de Rocket Internet. Spécialisée dans le e-commerce, l’usine à start-up allemande s’inspire de modèles qui ont fait leur preuve pour les imposer à grande échelle en dehors des Etats-Unis et de la Chine. « Rocket Internet nous soutient financièrement mais a aussi une forte expérience dans la création de places de marché. Leur expertise et leur réseau nous évitent les erreurs et permet d’aller très vite», résume Maxime Legardez.

L'ambition de devenir leader mondial

Lancé en mars 2015 au Brésil et au Royaume-Uni puis depuis juin dernier en France, en Italie et aux Emirats, Vaniday avance effectivement à pas de géant. Comme l’américain Styleseat dont il s’inspire ouvertement, la plateforme permet aux consommateurs de réserver en quelques clics un soin (épilation, coiffure, maquillage, manucure, etc.)...et aux instituts et salons de bénéficier de davantage de visibilité et d'optimiser leurs processus de réservation. Son modèle économique est classique : elle se rémunère en prélevant une commission de 15 à 20% sur chaque transaction.

Publicité

Vaniday cible les marchés où la consommation de produits de beauté et où les usages d’achat sur Internet sont déjà bien développés. Le Brésil était le pays idéal pour inaugurer le service. C’est le troisième marché mondial pour le soin et la beauté (40 milliards de dollars) derrière les Etats-Unis et le Japon. Et on y compte pas moins de 250.000 salons encore peu actifs sur le Web. La France n’est pas mal non plus. Elle fait partie du top 3 du marché des cosmétiques en Europe avec un chiffre d’affaires d’environ 10,5 milliards d’euros (Statista 2013).

Jusqu’à présent, la plateforme a réussi à attirer plus 1.500 salons dans le monde « avec une croissance à deux chiffres des réservations par mois ». Les fonds levés vont servir à améliorer les performances de l’outil, développer le nombre de professionnels inscrits et permettre à ces derniers de renforcer leurs liens avec les clients finaux via des outils CRM par exemple. L’ouverture d’un nouveau pays en Europe est également imminente. Ce n’est qu’un début : Vaniday veut devenir leader mondial dans son domaine.

Bruno Askenazi

Nos Vidéos

994a2f3b23c42c2a6202df038cf31e536e7d3bad-858x480.jpg

Elle crée son entreprise en prenant la suite d’une association

48a9cc0f0d70c7deb0aaf4f5efc2b799a65a37e2-858x480.jpg

Tourisme augmenté : Arthis enrichit les visites de réalité virtuelle

45e9e110be5eff5e9e757985bda35f8c2d743af9-858x480.jpg

Cet artisan devenu patron de PME a troqué le chalumeau pour un fauteuil de dirigeant

Publicité