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Forte baisse des effectifs des cabinets ministériels

Au total, un peu plus de 100 conseillers ont disparu des cabinets ministériels avec l’arrivée du premier gouvernement Valls

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Les effectifs des cabinets ministériels ont fondu avec l’arrivée de Manuel Valls à Matignon.

Par Frédéric Schaeffer

Publié le 20 oct. 2014 à 17:49

«Une équipe resserrée » pour un « gouvernement de combat ». La promesse de François Hollande lors de la nomination de Manuel Valls à Matignon n’a été qu’à moitié tenue puisqu’aux seize ministres, sont rapidement venus s’ajouter 15 secrétaires d’Etat. Soit une équipe gouvernementale de 32 membres (Matignon compris), là où le gouvernement de Jean-Marc Ayrault en comptait 38. Cela étant, l’examen des documents annexes au projet de budget 2015 montre que la baisse du nombre de ministères s’est accompagnée d’une forte diminution du nombre de conseillers : 461 étaient ainsi recensés dans les cabinets ministériels au 1er août dernier, soit 104 de moins que l’an dernier à la même époque (-18,4 %). C’est un plus bas depuis 2012. C’est aussi du jamais vu depuis 2007 : jusqu’à 652 conseillers avaient gravités dans les cabinets des gouvernements Fillon, avant que les effectifs chutent en fin de législature après plusieurs rappel à l’ordre.

Des règles du jeu identiques

Même si certains ministres ont, cette année, vu leur périmètre s’élargir, l’exécutif n’a pas changé les règles du jeu  : 15 membres de cabinets par ministre de plein exercice et 10 par secrétaire d’Etat. « Nous avons été extrêmement exigeants sur le respect de cette règle et avons été très vigilants sur les demandes de dérogation  », fait-on valoir à Matignon. De fait, certains « gros » portefeuilles ne respectent pas totalement la consigne  : comme à Bercy, où Michel Sapin (ministre des Finances) compte 17 conseillers tandis que Christian Eckert, (secrétaire d’Etat au Budget) en dénombre 11. Même chose à l’Education (période Hamon) avec 18 conseillers, ou encore à l’Ecologie. Quant à Manuel Valls, il a visiblement tenu à montrer l’exemple, avec un cabinet composé de 45 membres, contre 57 à l’époque de Jean-Marc Ayrault. « Les conseillers ont une lourde charge de travail mais sont là pour tout donner sur une période donnée », explique-t-on encore.

Des collaborateurs « officieux »

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Pour faire face, certaines ministres et secrétaires d’Etat se partagent certains conseillers. Par ailleurs, les cabinets peuvent aussi compter des collaborateurs « officieux » prêtés par des administrations ou des « chargés de mission » qui n’apparaissent pas au Journal officiel. Reste que ces derniers sont comptabilisés dans les fonctions supports (assistance, sécurité, intendance...) dont les effectifs baissent aussi de 6,7 % sur un an (avec 2.306 postes), « ce qui constitue le plus bas niveau de la période 2017-2014 », souligne le document.

Le coût de l’ensemble de l’ensemble de ces collaborateurs a mécaniquement diminué, mais à un rythme plus modéré. Les indemnités pour sujétions particulières, qui sont « plus directement maîtrisables » sont en baisse de 9 % par rapport à 2013 mais « inférieure de 16 % à la moyenne 2007-2011 ».

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